Participatory and critical out-of-school learning for urban youth: building community through popular culture

This dissertation examines informal learning with hip hop culture in a participatory filmmaking project with thirteen youth, two producers, and two coordinators making a documentary about the role of hip hop in the lives of young Montreal hip hop artists.This research is situated between the literature of out-of-school learning and hip hop based education and is theoretically informed by critical pedagogy and cultural studies. It explores the fluidity of hip hop identities of young adult hip hop artists. Of informal educators, it asks how youth participation and empowerment are constructed in youth media projects.My methodology is informed by critical qualitative inquiry and in this research I develop a framework of critical insider research. I worked as a participant-observer over four months in pre-production sessions, following the four months I conducted semi-structured interviews with eight participants. I analysed the data for common stories of hip hop identities as told by participants and as well patterns of participation as constructed by the educators and participants.My analysis has implications for informal education and hip hop based education. For informal education it suggests that participation and empowerment are fluid, non-linear and can move in contradictory ways depending how participation is negotiated by participants. For hip hop based education it suggests that youth bring together education, learning, and hip hop culture in meaningful ways through communities of hip hop artists.Cette thèse traite de l'apprentissage informel par la culture hip hop, grâce à la participation à un projet de réalisation de film réunissant 13 jeunes, 2 réalisateurs et 2 coordonnateurs : un documentaire sur le rôle du hip hop dans la vie des jeunes artistes hip hop de Montréal.Cette recherche est au carrefour entre la littérature sur l'apprentissage hors système scolaire et l'éducation reposant sur le hip hop. Du point de vue théorique, elle repose sur la pédagogie critique et les études culturelles. Elle explore la souplesse des identités hip hop des artistes entrant dans l'âge adulte. Du côté des éducateurs informels, elle pose la question des modalités de participation des jeunes et de leur prise de contrôle dans les projets médiatiques qui leur sont destinés.Ma méthodologie repose sur des enquêtes qualitatives critiques et je développe dans cette recherche un canevas de recherche participative critique. J'ai travaillé pendant plus de quatre mois comme observatrice-participante lors des sessions de pré-production, puis j'ai réalisé des entrevues semi-dirigées avec huit des participants. J'ai analysé les données des histoires d'identités hip hop telles qu'elles étaient formulées par les participants, ainsi que les structures de participation telles qu'elles étaient construites à la fois par les éducateurs et par les participants.Les résultats de mon analyse portent sur l'éducation informelle et sur l'éducation fondée sur le hip hop. Du point de vue de l'éducation informelle, l'analyse indique que la participation et la prise de pouvoir sont fluides, non linéaires et peuvent aller dans des directions contradictoires en fonction des conditions de participation de chacun. Du point de vue de l'éducation fondée sur le hip hop, elle indique que les jeunes mêlent éducation, apprentissage et culture hip hop de manière très signifiante, par l'intermédiaire des communautés d'artistes hip hop