An experimental model of chronic myalgia

Objective: To develop a model of chronic jaw muscle allodynia using acidic saline infusion in humans. Methods: Buffered acidic (pH 5.1) or normal (pH 7.2) saline was infused into the masseter of 20 healthy subjects for 20 minutes. Sensory and motor tasks were conducted prior to infusion and 1, 24, 48, and 72 hours post-infusion. Results: Acidic saline induced mild pain during infusion, discomfort during motor tasks and mild allodynia that lasted for at least 24 hours. These effects were not different from those produced by normal saline. Sensory intensity during infusion was associated with levels of allodynia and sensory intensity during motor tasks for up to 3 days. Conclusion: Infusion of buffered solutions at pH 5.1 or 7.2 into the masseter produce mild pain and long-lasting allodynia and discomfort during jaw function. The intensity of these after-effects was strongly associated with the sensory intensity evoked by the infusion.Objectif: Le but de cette étude est de développer un modèle humain d'allodynie chronique des muscles de la mâchoire grâce à une perfusion de solution saline acide. Méthodes : Nous avons fait une perfusion pendant 20 minutes soit d'une solution tampon acide (pH 5.1) ou d'une solution saline (pH 7.2) au niveau du masséter chez 20 individus en santé. Des tâches motrices et sensorielles ont été effectuées avant et 1h, 24h, 48h et 72 heures après l'injection. Résultats: La solution tampon acide a induit une douleur modérée pendant la perfusion, un inconfort durant les tâches motrices et de l'allodynie pendant au moins 24 heures. Ces effets ne sont pas différents de ceux produit par l'injection de solution saline. L'intensité sensorielle ressentie pendant la perfusion est associée au niveau d'allodynie et à l'intensité sensorielle au cours des tâches motrices au cours des 3 jours suivants. Conclusion: La perfusion de solution tampon acide (pH 5.1) ou saline (pH 7.2) dans le muscle masséter a produit une douleur modérée, de l'inconfort et de l'allodynie persistante lors du fonctionnement de la mâchoire. L'intensité de ces répercussions est fortement liée à l'intensité sensorielle évoquée par la perfusion