Forensic applications of molecular genetics: ethics and law to inform policy issues

Molecular analysis of DNA variation has usurped the place of all earlier technologies in forensic identification of victims and suspects alike. Although the field of ethics has made attempts to cope with the plethora of available genetic information, especially in clinical application, there has been little scrutiny of emerging ethical issues in the forensic domain. Legal scholarship highlights some aspects of the emerging issues, with particular relevance to the challenges faced in court and those regarding individual liberties. The overall objective of this thesis was to evaluate the scientific validity, ethical acceptability and legal accountability of the forensic applications of molecular genetics. In particular, contemporary science has allowed us to access information far beyond what was originally anticipated, such that trace DNA can be obtained trivially from any individual. As a consequence, the scope and composition of existing DNA banks far exceeds the legislative mandate. Chapter 1 reviews the current legal standards for evidence and assesses the level of exactitude necessary for forensic DNA testing to meet evidentiary standards. An evaluation of current practices in DNA banking revealed adequate informed consent practices; the need for a re-examination of access to public health samples with attention to local population interests and the necessity for developing standardized guidelines for banking practices and uniform quality assessment measures (Chapter 2). Comparing current forensic and genomic markers revealed similar concordance and discordance rates with a slight performance advantage towards the forensic markers. The results indicate that multiple runs are necessary to ensure reliability (Chapter 3). A significant ethical issue arises from the forensic practice of surreptitious DNA sampling. This lack of transparency violates autonomy, threatens the legitimacy of the State's intL'analyse moléculaire des variations de l'ADN a supplanté toutes les technologies médicolégales antérieures d'identification des victimes et des suspects. Bien que le champ de l'éthique ait tenté de gérer la pléthore d'information génétique disponible, particulièrement dans les applications cliniques, il y a eu peu d'examen des enjeux éthiques émergeants dans le domaine médicolégal. La recherche juridique met en évidence certains aspects des enjeux émergeant avec une pertinence particulière pour les défis auxquels les tribunaux sont confrontés ainsi que les défis à l'égard des libertés individuelles.L'objectif général de cette thèse était d'évaluer la validité scientifique, l'acceptabilité éthique et la responsabilité légale dans les applications médicolégales de la génétique moléculaire. En particulier, la science contemporaine nous a permis d'accéder à des informations qui vont au-delà de ce qui était anticipé à l'origine si bien que des traces d'ADN peuvent être obtenues trivialement de tout individu. En conséquence, l'étendue et la composition des banques existantes d'ADN excèdent de loin le mandat législatif. Le premier chapitre revoit les standards légaux d'évidence et évalue le niveau d'exactitude nécessaire afin que les tests d'ADN médico-légaux rencontrent les standards d'évidence. Une évaluation des pratiques actuelles dans la mise en banque d'ADN a révélé des pratiques de consentement éclairé adéquate, le besoin de réexaminer l'accès aux échantillons de santé publique en portant l'attention aux intérêts des populations locales et la nécessité de développer des lignes directrices standardisées pour les pratiques de mise en banque et de mesures uniformes de l'évaluation de la qualité (chapitre 2). La comparaison des marqueurs médicolégaux actuels aux marqueurs génomiques a révélé des taux de concordance et de discor