Barking dogs and chirping frogs: a behaviour and brain EEG study of multisensory matching among persons with Autism Spectrum Disorders

The goals, in the present study, were to compare both the behavioural and electrophysiogical processing of congruent and incongruent multisensory semantic information among 13 persons with Autism Spectrum Disorders (ASD: mean age 16 years) and 14 IQ and gender matched typically developing persons (mean age 18 years). Participants completed a computerized, forced-choice reaction time task in which they had to decide whether a sound (e.g. 'meow') and a picture (e.g. dog) were congruent or incongruent when these were presented either simultaneously or sequentially at one of several stimulus onset asynchronies (SOA: 125, 250, and 650 msec). The latency of the N400 effect, which represents event-related potential waveform differences between incongruent and congruent trials, was the electrophysiological measures of interest. Behaviourally, it was found that in the longest SOA condition, the reaction times of persons with ASD were more facilitated that that of the typically developing persons in both the Visual condition in which sounds preceded pictures, and the Auditory condition in which pictures preceded sounds. Electrophysiologically, contrary to findings of an absent N400 effect for persons with ASD reported in several studies, the findings here indicated that in the Visual condition, among persons with ASD, the N400 effect was displaced to an earlier latency that reflects exogenous processes. The findings are discussed in relation to a perceptual theory of ASD, the Enhanced Perceptual Functioning Model (Mottron & Burack, 2001; Mottron, Dawson, Soulières, Hubert, & Burack, 2006), and suggest that multisensory processing is atypical among individuals with ASD and characterized by an increased reliance on perceptual processing.Le but de cette etude est de comparer les performances comportementales et électrophysiologiques d'adolescents et adultes ayant un trouble envahissant du développement a celles d'adolescents et adultes neurotypique dans une d'associations sémantique multisensorielle. La tache du sujet était de déterminer si un stimulus auditif et un stimulus visuel présentés soit simultanément ou en séquence (avec un SOA de 125, 250 ou 650 msec entre les deux stimuli) étaient congruents (e.g., le son 'woof' avec une image d'un chien) ou incongruents (e.g., le son 'woof' avec l'image d'une grenouille). La latence de l'effet N400, qui reflète la différence entre les composantes reliées à l'incongruité et celles reliés à la congruité, représentait la mesure electrophsyiologiqe d'intérêt. Au niveau comportemental, le temps de réaction des deux groupes diminuait en fonction de la croissance du SOA, par contre les personnes autistes bénéficiaient plus d'un interval plus long entre les deux stimulis que les neurotypiques. Au niveau électrophysiologique, contrairement aux autres études de la N400, dans lesquelles aucune activité de la N400 n'a été décelée chez les personnes autistes, nous retrouvons dans la présente étude un déplacement de la N400 dans une latence représentant des composantes perceptives et exogènes. Ces résultats sont discutés dans le cadre d'une théorie perceptuelle de l'autisme, le Enhanced Perceptual Functioning Model (Mottron & Burack, 2001; Mottron et al., 2006) et suggèrent que l'intégration multisensorielle est atypique chez les autistes et caractérisée par une surfonctionement perceptif