Patient and clinician assessments on symptomatology and recovery changes on older adults following a psycho -educational program for depression and anxiety

Geriatric psychiatry populations present high prevalence and re-admission rates of depression and anxiety disorders, report subjective cognitive complaints that often precedes the onset of cognitive decline and are in gross need of service assessment. Evaluation of Mental Health services places important attention to the assessment of patient's perspectives, especially as treatment outcome studies typically assess clinician ratings rather than patient ratings. Pre-post measures of changes in depression (GDS), anxiety (BAI), well-being (GWBS) and self-assessments of recovery (RAS) were collected in a sample of 34 older adults (age = 71.32±6.46 years) participating on an ongoing psycho-educational program. Post -testing data included perceived improvement (PIQ) rated by patients and clinicians, and clinician assessment on depressive symptoms (CS-GDS). The first study examined the association between patient's perceived improvement and patient and clinician ratings on symptomatology. First, relationships between patient's perceived improvement and symptomatic change were studied. Second, patient's perceived improvement and post-measures of depression measured by patients and clinicians were also examined. Results indicate that while pre-post patient assessments on depressive symptomatology are associated to patient's perception of improvement, assessments on changes of anxiety and well-being are not. Moreover, patient and clinician ratings on depression symptoms post-treatment were associated to perceived improvement. In this context, patients report stronger associations. Interestingly, components of perceived improvement that assess aspects of social relations are associated to patient assessments of depression symptoms but not to clinician assessments. It appears that differences between patient and clinician ratings emerge as they place attention to different aspects of treatment outcome. In light with this, the second study explored associations between patient changes in recovery and patient and clinician assessments on perceived improvement, as aspects other than symptomatology change are considered relevant to the assessment of treatment outcome. Despite recovery improvements are observed, patient assessments are not associated while examining recovery change and perceived improvement. Clinician assessments implied that patient improvement declines as recovery changes increase. Results from both studies imply patient and clinician differences on what they consider important within the assessment of treatment outcome. First, patient results on symptomatology change may be subject to their representation of illness, whereas longitudinal effects of treatment duration and service settings may have hindered recovery changes. Second, clinician assessments on symptomatology change may have been influenced by their tendency to focus on the assessment of depression symptomatology, whereas in the context of recovery, clinicians may differ in their perceptions of patient's improvement due to their own expectations. Future studies may integrate simultaneous assessments of instruments exploring symptoms and aspects other than depression (i.e. recovery), especially those examining representations of illness in older adults. In the same line, as the PIQ identifies patients who benefit more (or less) from treatment, assessments of non-completers and differences between patients diagnosed with mixed depression and anxiety versus those diagnosed with depression or anxiety alone may also be considered. In regards to examining influences on treatment retention, aspects including duration of treatment and type of setting may also be studied. Finally, in order to avoid rating biases, the use of double-clinician assessment may be influential in future directions of research.Les personnes traitées en psychiatrie gériatrique présentent une forte prévalence t de dépression et des troubles anxieux et un taux de réadmission élevé. Il importe alors d'évaluer les services de santé qu'elles requièrent. Une attention particulière mérite d'être portée à la perspective des patients, spécialement en ce qui se rapporte aux résultats des traitements puisqu'ils sont généralement évalués par les cliniciens plutôt que les patient eux-mêmes. L'étude a été effectuée auprès d'un échantillon de 34 adultes âgés (en moyenne de 71.32±6.46 ans) participant à un programme psychoéducatif. Parmi les données recueillies au terme du programme figure aussi deux échelles complétées par leurs cliniciens ; une échelle d'amélioration perçue (PIQ) et une autre sur l'évaluation de leurs symptômes dépressifs (CS-GDS). La première étude a examiné la relation entre l'amélioration perçue par les patients et leur évaluation ainsi que celle de leur clinicien de leurs symptômes. Les résultats impliquent que les évaluations des symptômes de dépression sont associées à l'amélioration perçue par les patients. Par contre, aucune corrélation significative n'a été trouvée entre les changements de symptomatologie pour l'évaluation de l'anxiété et du bien-être. En outre, les évaluations des patients et des cliniciens en rapport avec les symptômes de dépression à la fin du traitement sont associées à l'amélioration perçue des patients. Toutefois, la dimension de l'amélioration perçue (relations sociales) est associées avec des symptômes de dépression par les patients seulement.Compte tenu ces différences, les aspects autres que le changement symptomatologique ont été jugés pertinents d'être étudiés. Dans ce contexte, la seconde étude a porté sur l'association entre le rétablissement des patients et l'amélioration perçue jugée par les patients et cliniciens. Les résultats indiquent que même si le rétablissement des patients s'est amélioré après l'intervention, leur évaluation n'indique pas d'association avec l'amélioration perçue. Les évaluations des cliniciens, quant à elles, suggèrent une diminution dans l'amélioration des patients lorsque le rétablissement s'accroit. Les résultats des deux études indiquent des différences entre les patients et les cliniciens sur ce qu'ils considèrent important quant à l'évaluation des résultats du traitement. À cet égard, les résultats des patients quant au changement symptomatologique en relation à leur amélioration perçue peuvent être conditionnés par leur perception de la maladie. Cependant, la durée du traitement et les caractéristiques des services peuvent avoir influencé leur perception de rétablissement. Deuxièmement, les évaluations de leurs cliniciens à propos du changement symptomatologique peuvent résulter de préconceptions quand ils tentent de se concentrer sur les évaluations de la symptomatologie de la dépression. De plus, dans le contexte du rétablissement, les perceptions des cliniciens sur l'amélioration des patients peuvent être modifiées par leurs propres attentes. Des études futures pourraient intégrer des évaluations simultanées d'instruments mesurant des symptômes et d'autres aspects en dehors de la dépression, spécialement ceux qui examinent les représentations de la maladie chez les personnes âgées. Dans cette perspective, comme l'échelle du PIQ, servant à identifier les patients qui bénéficient plus (ou moins) d'un traitement, l'évaluation des abandons ainsi que les différences entre les diagnostics des patients incluant la dépression et l'anxiété mixte versus les diagnostics de dépression ou d'anxiété uniquement, pourraient aussi être examinées. En ce qui concerne l'examen des influences sur la rétention de traitement, les aspects de la durée du traitement et le lieu de service peuvent être considéré. Enfin, afin d'éviter les biais des évaluateurs, l'utilisation des évaluations doubles par des cliniciens peut avoir une influence sur les directions futures