Suicidal behaviour and heritable cognitive deficits: an endophenotypic approach to studying the transmissible diathesis of suicidal behaviour

Suicide is an important societal burden, yet our ability to prevent it remains insufficient and our understanding of its etiology requires further research. The most commonly accepted and consistently supported model explaining suicidal behaviour is the stress-diathesis model. Moreover, there is robust evidence for a heritability of particular traits of suicide vulnerability that are transmitted separately from comorbid psychopathologies like depression. An endophenotypic approach to studying suicidal behaviour could allow a better understanding of its familial transmission, and support findings from the study of suicide attempters. In the study presented here, we investigated cognitive deficits previously reported in suicide attempters as potential endophenotypes of suicidal behaviour. We measured cognitive inhibition and decision-making skills in a population of healthy first-degree relatives of suicide completers and compared them to healthy first-degree relatives of individuals with major depressive disorder with no family history of suicidal behaviour and to healthy controls. Our specific design enabled us to distinguish the transmissible vulnerability associated with suicidal behaviour from that of depression. We found that healthy relatives of suicide completers exhibit decision-making deficits with sub-optimal learning abilities in the Iowa Gambling Task, similar to those previously reported in suicide attempters. On the other hand, we did not detect any cognitive control deficits but found a higher tendency to self-correct their errors in the Stroop color test. Our findings suggest that impairments in value based decision-making may constitute a cognitive endophenotype of suicide, and the lack of cognitive control deficits may represent a protective factor against suicidal behaviour in this population. We believe that these results confirm some of the mechanisms of the vulnerability to suicidal behaviour. Shedding light on the transmissible diathesis of suicide may allow for the development of new therapeutic tools and improved preventive strategies in the future.Le suicide est un fardeau sociétal important, mais notre capacité de prévention reste insuffisante et notre compréhension de son étiologie nécessite plus de recherche. Le modèle le plus accepté pour expliquer le comportement suicidaire est le modèle de stress-diathèse. De plus, la littérature scientifique suggère une héritabilité de la vulnérabilité suicidaire indépendamment de celle des psychopathologies comorbides tel que la dépression. Une approche endophenotypique à l'étude du comportement suicidaire permettrait une meilleure compréhension de sa transmission familiale, et confirmerait certains résultats retrouvés chez les suicidants. Dans l'étude présentée ici, nous avons étudié certains déficits cognitifs précédemment observés chez les suicidants, comme potentiels endophénotypes du comportement suicidaire. Nous avons mesuré l'inhibition cognitive et les compétences de prise de décision dans une population de proches de premier degré sains de suicidés, et les avons comparés à des proches de premier degré sains de personnes atteintes de trouble dépressif majeur sans histoire familiale de conduite suicidaire, ainsi qu'à des contrôles sains. Notre design spécifique permet de distinguer la vulnérabilité transmissible associée au comportement suicidaire de celle de la dépression. Nous avons constaté que les proches de suicidés présentent des déficits de prise de décision avec des capacités d'apprentissage sub-optimales dans l'Iowa Gambling Task, similaires à ceux précédemment observés chez les suicidants. D'autre part, nous n'avons pas détecté de déficits de contrôle cognitif mais nous avons trouvé une plus forte tendance à auto-corriger leurs erreurs au Stroop Color Test. Nos résultats suggèrent qu'une déficience de prise de décision pourrait constituer une endophénotype cognitif du suicide, et l'absence de déficits de contrôle cognitif pourrait représenter un facteur de protection contre le comportement suicidaire dans cette population. Nous estimons que ces résultats confirment certains mécanismes de la vulnérabilité aux comportements suicidaires. Une meilleure compréhension de la diathèse transmissible du suicide pourrait mener au développement de nouveaux outils thérapeutiques et à de nouvelles stratégies de prévention à l'avenir