Gender, physical education, and sport: Bringing forward Rwandan girls’ perspectives on their lived experiences of physical activity and sport in secondary schools

Significant headway has been made to identify girls’ barriers to participation in physical education and sport in the Global South and to stress the importance of adapting programming to better meet girls’ needs. Building on these achievements, scholars call for innovative approaches to enable girls’ active involvement in programming and policy development and evaluation. Hence, this study documents Rwandan girls’ perspectives on their lived experiences of physical activity and sport in a secondary school context and asks the following question: How can the experiences of girls in the Rwandan secondary school context be better integrated into the decision-making process to improve the physical activity and sport programming they experience? Using the visual participatory method Photovoice, 196 secondary schoolgirls 11-to-18 years of age photographed their issues of concern and suggestions to improve their experiences of programming. Then, to bridge the gap between girls and decision-makers, I produced a photo-report of the girls’ priorities and recommendations which served as an interview and visual research dissemination tool with the girls’ physical education teachers, gender and physical education experts, and three ministry representatives in Education, Sports and Culture, and Gender and Family Promotion. Findings indicate that girls understand key issues of concern and are interested in physical activity but face gendered difficulties with the current sport-based programming. To improve their experiences of physical education and sport, they suggest non sport-based physical activities that are adapted to their fitness levels and that are not masculinizing. At the same time, the decision-makers highlight the lack of understanding of the role of physical education and sport in Rwandan schools and society as an ongoing challenge for programming across the country and discuss efforts implemented to transition the programming from an elite sport model to “sport for all" activities accessible and beneficial to all students.La recherche sur les programmes d’éducation physique et de sport pour les filles dans les pays du Sud a pu identifier les obstacles auxquels les filles font face lorsqu’elles participent aux activités physiques et sportives. Elle a également souligné l’importance d’adapter le curriculum afin de mieux répondre à leurs besoins sexospécifiques et contextuels. En s'appuyant sur ces leçons tirées, les chercheurs souhaitent désormais mettre en œuvre des approches novatrices permettant aux filles de partager leurs idées et de contribuer au contenu et à l'évaluation du curriculum, ainsi qu’aux politiques d’éducation physique et de sport dans les pays du Sud. De ce fait, la présente étude cherche à colliger ce que les jeunes Rwandaises pensent de leur programme d’éducation physique et de sport à l’école secondaire et pose la question suivante : Comment l'expérience vécue par les filles dans le contexte de l'école secondaire rwandaise peut-elle être mieux intégrée au processus décisionnel afin d'améliorer le curriculum d’éducation physique et du sport? À l'aide de la méthode participative visuelle de la photovoix, 196 élèves de l'école secondaire âgées de 11 à 18 ans ont photographié leurs préoccupations et leurs suggestions pour améliorer le curriculum. Ensuite, afin de combler l’écart entre les filles et les décideurs, j'ai produit un reportage photo présentant les priorités et les recommandations des élèves. Celui-ci a été utilisé comme outil visuel d'entrevue et de diffusion de la recherche auprès des enseignants en éducation physique des filles, de spécialistes genre, d’experts en éducation physique et de représentants du ministère de l'éducation, du ministère du sport et de la culture et du ministère de la promotion du genre et de la famille. Les résultats indiquent que les filles comprennent bien les préoccupations clés en matière d’éducation physique et de sport et qu’elles sont intéressées par l'activité physique à l’école. Toutefois, elles font face à des difficultés sexospécifiques liées au curriculum axé sur le sport. Afin de mieux profiter et de prendre plaisir à l’éducation physique, elles suggèrent des activités physiques non sportives adaptées à leur niveau d’aptitude physique, sans pour autant remettre en cause leur féminité. En parallèle, les décideurs mettent en évidence l’incompréhension des autorités scolaires, des parents et de la société rwandaise face au rôle de l’éducation physique et du sport à l’école secondaire. Ceci représente un défi important pour l’intégration et le financement des programmes d'éducation physique et de sport à l'échelle du pays. De plus, les décideurs discutent des efforts déployés pour transformer le curriculum actuellement axé sur le développement du sport d'élite à un curriculum qui encourage le «sport pour tous»