Genesis of an indigenous social-ecological landscape in eastern Panama

In the face of global deforestation, and given the dependence of rural communities on forests for livelihoods, diverse and interconnected ecological and social drivers of land use change must be identified for successful conservation. The first chapter of this thesis focuses on land uses, analysing perceived influences on decision-making, and addressing historical factors and gendered perspectives as salient but poorly studied influences on the landscape. The case study was conducted in an indigenous communal land of eastern Panama that has experienced high deforestation since village settlement. We completed participatory mapping of lands, conducted semi-structured interviews and carried out participatory activities including wealth ranking, historical timeline creation and pebble scoring of historical land uses. Multivariate results derived from numerical ecology methods highlight the importance of historical factors like timing of settlement and place of origin on influencing the pasture-dominated communal landscape. We find gendered perspectives on landscape influences; men are more concerned with ecological influences and women with social-cultural. Traditional land use practices influence decision-making but ultimately decisions are guided by subsistence concerns. The second chapter provides a comparison of land uses and of the social-ecological factors that influence them in two communal lands that are similar in terms of known drivers of land use change but have differing land use trajectories. Spatial analysis of participatory maps using Geographic Information Systems (GIS) and remotely sensed Global Forest Watch (GFW) deforestation data illustrate the influence of topography as a key factor explaining differential forest cover. Additionally, qualitative analysis suggests the potential impact of historical factors on the landscape, including timber extraction, the presence of NGOs and scientific collaborators, and the strength of local leadership. We also compared GFW deforestation data to participatory data, to identify the usefulness of these new open source data as a local forest-monitoring tool. We find that, for applications on the ground, GFW data should be verified with local land users to ensure local relevance in areas with dynamic, complex mosaics of land uses. The research presented here illustrates the nexus of ecological and social influences on a landscape, as well as the potential for successful participatory engagement with locals and effective interdisciplinary science within a single study.Étant donné la déforestation mondiale, et compte tenu de la dépendance des communautés rurales sur les forêts pour les moyens de subsistance, les facteurs interconnectés écologiques et sociaux de l'utilisation des terres doivent être identifiés pour une conservation efficace. Dans le premier chapitre de cette thèse, nous examinons les utilisations des terres, analysons les influences perçues sur la prise de décision, et étudions les facteurs historiques et les perspectives déterminées par le sexe, qui sont des influences sur le paysage importantes mais moins reconnues. Une étude de cas a été menée dans un territoire communautaire indigène du Panama de l'Est qui a connu une forte déforestation depuis la colonisation du village. Nous avons terminé la cartographie participative des terres, mené des entrevues semi-structurées et organisé des activités participatives telles que le classement de richesse, la création d’une chronologie historique, et la notation de l'utilisation des terres historique en utilisant des pierres. Les résultats multifactoriels issus de méthodes d’écologie numérique mettent en évidence l'importance des facteurs historiques sur le paysage communal où les pâturages dominent, tels que le lieu d'origine et le moment d’établissement des familles. Nous trouvons que les perspectives quant à les influences sur la terre sont déterminées en partie par le sexe; les hommes sont plus préoccupés par les influences écologiques sur le paysage, les femmes par les influences socio-culturelles. La prise de décision sur l’utilisation des terres est en partie influencée par les pratiques traditionnelles, mais surtout déterminée par les besoins de subsistance. Dans le deuxième chapitre, nous comparons dans deux terres communales l’utilisation des terres et les facteurs socio-écologiques qui l’influencent. Ces terres sont similaires en terme de moteurs connus de l'utilisation des terres, mais ont des trajectoires d'utilisation des terres différentes. L’analyse spatiale des cartes participatives utilisant des systèmes d'information géographique (SIG) et les données de déforestation du Global Forest Watch illustrent la topographie comme un facteur clé expliquant le couvert forestier différentiel. Aussi, l'analyse qualitative suggère que des facteurs historiques comme 1) l’extraction du bois, 2) la présence d’ONG et de collaborateurs scientifiques, et 3) les qualités des dirigeants locaux ont un impact potentiel sur l’utilisation des terres. Nous avons comparé les données de déforestation du GFW et les données participatives pour identifier l'utilité de ces nouvelles données open source en tant qu'outil de surveillance de forêt locale. Cette comparaison démontre que, pour les applications sur le terrain, les données du GFW doivent être vérifiées par les utilisateurs des terres locales. Ainsi la pertinence locale serait assurée dans les zones ayant des mosaïques complexes et dynamiques de l'utilisation des terres. La recherche présentée ici illustre le lien entre les influences écologiques et sociales sur un paysage, ainsi que le potentiel d'engagement participatif auprès des habitants et de la science interdisciplinaire au sein d'une seule étude