An inquiry into the identity constructions of the Bangladeshi diaspora in Greater Toronto Area through their social networks

This study informs the fields of diaspora and transnational studies by contributing a qualitative analysis of the ways in which Bangladeshi-Canadians construct postcolonial identity in the context of their diaspora experiences. The research focuses on a specific Bengali speech genre, known as adda, and reflects on the social practices of Bangladeshi immigrant communities living in Greater Toronto Area. I use adda to highlight the voices and social practices of this Bengali speaking diaspora to broaden immigrant identity research through the use of culturally embedded methodologies. Diaspora research has been strengthened by ethnographies that fore ground issues of power, representation and agency from the marginalized voices of both the researched and the researcher. Inter-disciplinary approaches in diaspora identity research can offer the researcher possibilities to explore culturally relevant sites of knowledge construction. In this study, I explore two Bangladeshi social networks in Toronto comprised of 10 immigrants and myself, as participant observers. I use Bakhtin’s conception of dialogism and Bourdieu’s forms of capitals to develop a framework for analyzing the hybridization of our langauge, culture and social practices that Bhabha and Hall understood as third spaces. The findings suggest that participant voices and social practices resist essentializing their identity into any singularity. The study also discusses the various cultural, social and religious capitals immigrants construct as imagined communities in the diaspora. With this study, I intend to encourage future research into immigrant transnational networks that strategically reflect differences in class, religion, ethnicity or nationalism. Additionally, I hope to offer researchers a methodological approach to decolonize diaspora research by incorporating culturally relevant social practices in their inquiry of postcolonial identity construction.Ce travail contribue au domaine d'études transnationales et de la diaspora en apportant une analyse qualitative de la construction d'identité postcoloniale des bangladeshis canadiens, dans le contexte de leurs expériences dans la diaspora.La recherche se concentre sur un genre spécifique de la parole bengali, connu sous le nom d'Adda et porte sur les pratiques sociales des communautés d'immigrants bangladais vivant dans la région du Grand Toronto.J'utilise l'Adda pour mettre en évidence les voix et les pratiques sociales de cette diaspora parlant bengali, pour élargir le champ de la recherche d'identité des immigrants, grâce à l'utilisation de méthodes intégrées culturellement.La recherche de la diaspora a bénéficié beaucoup d'ethnographies qui soulèvent les problématiques de pouvoir, de représentation et de libre arbitre des voix marginalisées, soit des sujets étudiés, soit du chercheur lui-même.Approches interdisciplinaires, dans la recherche d'identité de la diaspora, peuvent offrir aux chercheurs possibilités d'explorer les sites culturellement pertinents pour la construction de la connaissance.Dans l'enquête, j'examine deux réseaux sociaux bangladeshis à Toronto, composés de 10 immigrants, y compris moi-même, en tant qu'observateurs participants.J'utilise le concept du dialogisme de Bakhtine et le concept des formes de capital de Bourdieu, de manière à élaborer un cadre pour l'analyse de l'hybridation de notre langage, culture et pratiques sociales, qui Bhabha et Hall ont compris en tant que tiers-espaces.Les résultats suggèrent que les voix des participants et des pratiques sociales résistent à l'essentialisation de leur identité dans toute singularité.L'enquête aborde également les diverses capitaux culturels, sociaux et religieux que les immigrants construisent, en tant que communautés imaginées dans la diaspora.Avec ce travail, je voudrais encourager la recherche dans les réseaux transnationaux d'immigrants, qui reflètent stratégiquement les différences de classe, religion, origine ethnique ou nationalisme.En outre, j'espère offrir aux chercheurs une approche méthodologique pour décoloniser la recherche sur la diaspora, en incorporant des pratiques sociales culturellement pertinentes dans leur investigation sur la construction de l'identité postcoloniale