The effects of genital and reproductive health on the natural history of human papillomavirus infection using data from the Ludwig-McGill cohort study

Human papillomavirus (HPV) infection is recognized as a necessary cause of cervical cancer. While most HPV infections are asymptomatic and naturally cleared by the immune system, some infections that are not cleared can become persistent, increasing the risk of developing pre-invasive cervical lesions. Worldwide, cervical cancer is the second most common cancer in women with an estimated half million new cases and one quarter million deaths occurring each year. While HPV is a necessary cause of cervical cancer, it is not sufficient and little remains known about the factors that can influence the natural history of HPV infection. Established co-factors of cervical cancer include tobacco smoking, parity, co-infection with HIV and prolonged oral contraceptive use. However, there remains limited information about the characteristics that promote incidence and persistence of HPV infection with respect to genital health/hygiene and local inflammation of the cervix. The Ludwig-McGill cohort study is one of the largest cohort studies looking at the natural history of HPV infection and risk of cervical precancer. Beginning in 1993, 2462 women were recruited from low-income neighbourhoods of São Paulo. Data were collected by nurse-administered questionnaires on recent gynecologic symptoms and treatments, as well as contraceptive methods used. Outcomes were assessed by Pap cytology and molecular HPV DNA testing on cervical specimens collected every four months in the first year and every six months thereafter. Using questionnaire and laboratory data from this study and a one-year period prevalence model, we examined the effects of reproductive and vaginal health on HPV infection. In addition, cytopathology reports from all Pap smears collected were used to obtain additional information on cervical inflammation and relate those to the risk of HPV infection. Significant associations were then stratified to determine if any potential confounding factors played a role. For contraceptive methods, our results indicate that condom use and contraceptive injections were associated with and increased risk of HPV infections. In addition, we found a slightly protective role for intrauterine devices and tubal sterilization in risk of HPV infection. However, several of these associations can be explained upon stratification of behavioral factors such as marital status and lifetime number of partners. Certain hygiene factors such as tampon use and previous bacterial or fungal infections were also found to be associated with an increased risk of HPV infection. Lastly, using the cytopathology reports, it appears that local inflammation of the cervix is also associated with increased risk of HPV infection. The results of this research attempt to assist gynecologists in determining risk of HPV infection based on information from patients and laboratory findings available at a patient's visit. Given that there is limited research available on the role of genital hygiene, reproductive health and inflammation on the natural history of HPV infection, this project contributes to our knowledge in this area, although further studies are necessary to confirm these associations.Le virus du papillome humain (VPH) est reconnu comme étant une cause nécessaire du cancer du col de l'utérus. Tandis que la majorité des infections par le VPH sont asymptomatiques et sont éliminées par le système immunitaire, certaines infections qui ne sont pas éliminées deviennent persistantes, ce qui augmente le risque de développer des lésions au niveau du col de l'utérus pré-invasives. Globalement, le cancer du col de l'utérus est au deuxième rang des cancers chez les femmes, avec environ un demi million de nouveaux cas et un quart de million de décès par an. Le VPH est un facteur essentiel pour la déclaration du cancer du col de l'utérus, mais les autres facteurs contribuant à l'histoire naturelle de l'infection par le VPH restent mal connus. Certains cofacteurs sont bien établis, tels que le tabagisme, la parité, la co-infection par le VIH et l'emploi prolongé de contraception orale. Cependant, il y a peu d'informations sur les caractéristiques qui promeuvent l'incidence et la persistance d'une infection par le VPH, surtout concernant la santé et l'hygiène génitale et l'inflammation locale du col de l'utérus.L'étude de la cohorte Ludwig-McGill est une des plus grandes cohortes étudiant l'histoire naturelle de l'infection par le VPH et le risque d'état précancéreux du col de l'utérus. Depuis 1993, 2 462 femmes ont été recrutées de milieux défavorisés à São Paulo. Les données ont été collectées par des questionnaires administrés par des infirmières, qui portaient sur les symptômes gynécologiques récents, ainsi que sur les traitements et les méthodes de contraception employées. Les résultats médicaux ont été collectés tous les quatre mois pendant la première année, et tous les six mois après. En utilisant les données des questionnaires et du laboratoire de cette étude, et en appliquant un modèle de prévalence sur une période d'un an, nous avons examiné les effets de la santé reproductive et vaginale sur l'infection par le VPH. De plus, les rapports de cytopathologie des tous les frottis cervico-vaginaux ont été utilisés afin d'obtenir des informations supplémentaires sur l'inflammation du col de l'utérus et pour les relier au risque d'infection par le VPH. Les associations significatives ont alors été stratifiées pour identifier les facteurs confondants potentiels.Pour les méthodes de contraception, nos résultats indiquent que l'utilisation de condoms et d'injections contraceptives était associée avec un risque accru d'infection par le VPH. De plus, nous avons trouvé une légère protection contre l'infection par le VPH associée à l'utilisation d'un dispositif intra-utérin et de la ligature des trompes. Cependant, certains de ces résultats sont expliqués par la stratification des facteurs comportementaux, tels que l'état civil et le nombre de partenaires au cours de la vie. Certains facteurs d'hygiène étaient aussi associés à un risque accru d'infection par le VPH, tels que l'utilisation de tampons et la présence d'infections bactériennes ou fongiques précédentes. Finalement, les rapports de cytopathologie ont indiqué que l'inflammation locale du col de l'utérus est aussi associée avec une augmentation du risque d'infection par le VPH.Les résultats de cette recherche ont pour but d'aider les gynécologues à déterminer le risque d'infection par le VPH en se basant sur les informations fournies par les patients et les rapports de laboratoire disponibles lors de la visite du patient. Comme il existe actuellement peu de recherche sur le rôle de l'hygiène génitale, ce projet contribue à notre connaissance dans ce domaine, même s'il demande à être confirmé par de futures études