Surrealism and documentary in Britain during the Second World war

From the moment that bombs began to fall from the sky on the city of London, Surrealism inflected representations of reality in a variety of media. This dissertation tells a story about the relationship between Surrealism and documentary in Britain during the Second World War. It uses an interdisciplinary approach to examine the wide-ranging effects of Surrealism on British wartime culture and society and to consider some of the ways in which documentary extended and limited the project of Surrealism. Surrealism and documentary coincided historically in Britain, yet in many respects these movements opposed one another. As fraught as their wartime convergence might have been, it fostered a rich environment for cultural production to which critics have only begun to attend. By framing visual and literary works in terms of the privileged concepts in Surrealism—Convulsive Beauty and the marvellous—the dissertation makes a critical intervention into extant conversations about the conflation between reality and representation during wartime. Chapter One examines the photography of Lee Miller, a model, fashion photographer, and war correspondent. Miller, an American who studied photography with Man Ray in Paris during the late 1920s and early 1930s, lived in London during the Blitz with her husband, Roland Penrose, a founding member of the English Surrealist Group. She took photographs of the bizarre effects of air raids on buildings and objects, and recorded the shocking aftermath of the war in France and Germany. In Chapter Two, I discuss the documentary films of Humphrey Jennings, who also co-founded the English Surrealist Group and helped to organise the 1936 International Surrealist Exhibition in London, the pivotal event for English Surrealism. The chapter speculates what relationship, if any, propaganda might have to Surrealism, a movement predicated upon unencumbered creative and political autonomy. Jennings' documentaries represent complicated examples of Surrealist cinema, in part because their primary objective was to serve the State by shoring up public morale. Chapter Three concerns the short fiction and literary non-fiction of William Sansom, a writer who starred as an actor in one of Jennings' films and volunteered as a member of the Auxiliary Fire Service. As well as being records of his life as a firefighter during the Blitz, Sansom's wartime writings document the crises of visuality and cognition that marred his effort to articulate the truth about his experiences at the epicentre of the war on the home front. In Chapter Four, I read Elizabeth Bowen's short story collection, The Demon Lover, and novel about wartime, The Heat of the Day, as records of a cultural denouement of Surrealism and documentary. Neither a Surrealist nor a documentarian, Bowen uses literary fiction to describe the psychological aftershocks of war, and to critique the rhetorical conventions and clichés of the eye-witness genre. Her passing familiarity with, and scepticism about, Surrealism and documentary make her an ideal figure through which to trace the apotheosis and decline of the two movements. The dissertation follows a trajectory from visual to literary texts, and from non-fiction to fiction. Rather than suggest a movement away from visuality—the primary register of Surrealism and documentary—this approach accounts for the ways that representations of wartime frame the visual as a version of écriture. They position themselves as pieces of reality and interpretations simultaneously. Miller, Jennings, Sansom, and Bowen take seriously the divide between actuality and the make-believe. At the same time, their works attest to the confluence of imaginative and objective reality that characterised the surreality of the world that these artists set out to record.Dès que les bombes ont commencé à tomber sur la ville de Londres, des représentations de la réalité acquis certaines qualités surréalistes. Cette thèse est au sujet de la relation entre le surréalisme et le documentaire en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Il emploie une approche multidisciplinaire pour étudier les effets divers du surréalisme sur la culture et la société britannique pendant la guerre et prendre en considération certaines des façons dont le documentaire a grandi et limité le projet du surréalisme. Le surréalisme et le documentaire ont coïncidaient historiquement en Grande-Bretagne, mais à plusieurs égards ces mouvements se sont opposés l'un à l'autre. Même encore, leur convergence en temps de guerre a créé un environnement riche pour la production culturelle que les critiques n'ont que commencé à remarquer.En interprétant les œuvres visuelles et littéraires dans le cadre de concepts privilégiés dans le surréalisme - beauté convulsive et le merveilleux - cette thèse examine des conversations existantes sur la confusion entre la réalité et la représentation de la réalité en temps de guerre. Chapitre un examine la photographie de Lee Miller, un modèle, photographe de mode, et correspondant de guerre. Miller, une américaine qui a étudié la photographie avec Man Ray à Paris à la fin des années 1920 et au début des années 1930, a vécu à Londres pendant le Blitz avec son mari, Roland Penrose, un membre fondateur du groupe surréaliste anglais. Elle a pris des photos des effets bizarres de raids aériens sur des bâtiments et des objets, et a enregistré des conséquences terribles de la guerre en France et en Allemagne. Dans le chapitre deux, je discute des films documentaires de Humphrey Jennings, qui a également co-fondé le groupe surréaliste anglais et a aidé à organiser en 1936 l'exposition surréaliste internationale à Londres, un événement clé pour le surréalisme anglais. Le chapitre s'interroge sur quelle relation, s'il y en a, la propagande pourraient avoir au surréalisme, un mouvement fondé sur l'autonomie créatif et politique. Les documentaires de Jennings représentent des exemples complexes du cinéma surréaliste, en partie parce que leur objectif principal était de servir l'Etat en consolidant la morale publique. Chapitre trois concerne le court métrage de fiction et non-fiction littéraire de William Sansom, un écrivain qui a joué en tant qu'acteur dans l'un des films de Jennings et volontaire en tant que membre du Service des incendies auxiliaire. En plus d'être des enregistrements de sa vie en tant que pompier pendant le Blitz, les écrits de Sansom pendant la guerre contester la relation entre voir et savoir qui ont entaché son effort pour articuler la vérité sur ses expériences à l'épicentre de la guerre sur le front intérieur. Dans le chapitre quatre, j'interprète la collection des nouvelles d'Elizabeth Bowen, The Demon Lover, et son roman sur la guerre, The Heat of the Day, comme les enregistrements d'un dénouement culturel du surréalisme et du documentaire. Ni surréaliste ni documentariste, Bowen utilise la fiction littéraire pour décrire les répercussions psychologiques de la guerre, et de critiquer les conventions rhétoriques et les clichés du genre témoin oculaire. Sa connaissance élémentaire et son scepticisme envers le surréalisme et le documentaire font d'elle une figure idéale par laquelle de suivre l'apothéose et le déclin des deux mouvements