"L'art qui glorifie l'enfant est un art chrétien. Mais cet art chrétien a suivi et subi l'évolution des moeurs et des modes. Aux époques où la famille est fermée est austère, où la littérature est raisonnable et raisonneuse l'enfant reste à l'écart dans le secret des chambres attendant l'âge de la pleine raison. Rousseau va le chercher dans cet asile où il se dissimule, et le mêle aux adultes, qui lui font fête, s'attendrissent sur lui et se préoccupent de l'élever pour en faire un homme. Depuis près d'un siècle, nous avons changé de méthode, nous considérons l'entant en lui-même, et nous l'aimons non pour ce qu'il deviendra, mais pour ce qu'il est......... Il tient une place de plus en plus grande..... dans la vie sociale, dans la littérat...