‘Hot and bothered’: a psychophysiological examination of desire and arousal in sexually functional and dysfunctional men and women

Research shows that desire and arousal problems are highly comorbid and interrelated issues, with both men and women reporting difficulties in telling them apart. These categories were thus recently merged (for women only) in the DSM-5 under the new diagnosis of Sexual Interest and Arousal Disorder (SIAD). This decision has been controversial, as no research has yet attempted to empirically distinguish these disorders through recruiting distinct groups of sufferers meeting clearly operationalized diagnostic criteria, and to compare them on psychophysiological, psychosocial or concordance (genital-subjective arousal agreement) patterns. The goal of this dissertation was to examine the differentiability of desire and arousal in sexually healthy and clinical populations of men and women, on psychophysiological and psychosocial patterns. The first study assessed the feasibility of recruiting distinct groups of desire versus arousal sufferers, using clearly defined operational criteria and found that desire and genital arousal difficulties were indeed differentiable. At the same time, our criteria led to the exclusion of 75% of those reporting sexual difficulties (and 96% using DSM-5 criteria), thereby raising questions about the utility of these diagnostic criteria and the generalizability of past research findings. The second study examined whether the eligible men with desire versus arousal disorders from study one could be differentiated on the basis of psychophysiological and psychosocial patterns. Results indicated that low desire versus low arousal sufferers had unique patterns of response, with those with both disorders showing greatest impairment on both psychophysiological and psychosocial factors. The third study entailed a parallel comparison with female desire versus arousal sufferers. Findings indicated overlap for desire versus arousal sufferers on psychosocial variables, yet somewhat distinct psychophysiological patterns. Overall, these results have important implications for the conceptualization, diagnosis and treatment of these sexual difficulties. Findings support the emergence of SIAD, and suggest that this combined diagnosis may be relevant for men as well as women. At the same time, results reveal unique genital arousal patterns for men versus women reporting arousal problems, with implications for the future classification of these difficulties.Les évidences suggèrent que les troubles du désir et de l’excitation sexuels sont hautement interreliés, si bien que tous ont de la difficulté à les distinguer. Ces deux catégories ont été fusionnées dans le DSM-5 sous le nouveau diagnostique de trouble d’intérêt et d'excitation sexuel (et ce, pour les femmes seulement). Cette décision est controversée puisqu’ à ce jour, il n’y a aucune étude qui a tenté de distinguer de façon empirique ces deux troubles en utilisant des critères diagnostiques clairs et opérationnalisés pour recruter. De plus, aucune étude empirique n’a comparé le désir sexuel à l’excitation sexuelle sur les réponses psychophysiologiques et psychosociales ni sur leurs concordances (concordance entre les mesures subjectives et génitales de l’excitation sexuelle). L’objectif de la présente dissertation est d’examiner les distinctions entre le désir sexuel et l’excitation sexuelle sur les types de réponses psychophysiologiques et psychosociales chez les personnes avec et sans trouble sexuel. La première étude a évalué la faisabilité de recruter des gens souffrant d’un trouble du désir sexuel versus d’un trouble de l’excitation sexuelle en utilisant des critères diagnostiques bien opérationnalisés. Les résultats ont montré que le trouble du désir sexuel et le trouble de l’excitation sexuelle pouvaient être différenciés. Toutefois, en utilisant nos critères diagnostiques, 75% des personnes affirmant éprouver des troubles sexuels ont été exclues (et 96% utilisant les critères diagnostiques du DSM-5) ce qui suscite des questions concernant les limitations de ces critères et la reproductibilité des résultats des études antérieures. La seconde étude a examiné si les hommes souffrant d’un trouble du désir sexuel versus d’un trouble de l’excitation sexuelle qui étaient éligibles dans la première étude pouvaient être différenciés sur les réponses psychophysiologiques et psychosociales. Les résultats ont suggéré que les hommes avec une baisse de désir sexuel versus une baisse de l’excitation sexuelle avaient des types de réponses uniques avec les hommes souffrant des deux troubles sexuels, démontrant la plus grande détérioration au niveau des facteurs psychophysiologiques et psychosociaux. La troisième étude était une comparaison parallèle entre les femmes souffrant d’un trouble du désir sexuel et d’un trouble de l’excitation sexuelle. Les résultats ont démontré un chevauchement significatif entre les femmes souffrant d’un trouble du désir sexuel et celles souffrant d’un trouble de l’excitation sexuelle sur les variables psychosociales tout en suggérant des types distincts de réponses psychophysiologiques. Pour conclure, ces résultats ont des implications considérables pour la conceptualisation, le diagnostic et les traitements de ces troubles sexuels. Les résultats appuient l’émergence du trouble de l’intérêt et de l’excitation sexuels et suggèrent que ce diagnostic combiné pourrait être pertinent chez les hommes comme chez les femmes. En même temps, ces résultats suggèrent des types de réponses psychophysiologiques différents chez les hommes par rapport aux femmes, avec des implications sur la classification future de ces difficultés