Exploring the role of culture among urban indigenous youth in Montreal

A growing number of studies have shown that attempts to re-gain control over Indigenous identities attacked by colonialism, sometimes referred to as “decolonizing strategies” result in better mental health outcomes for Indigenous people (Chandler & Lalonde, 2008; Cornell & Kalt, 2007). However, this phenomenon has been less studied among urban Indigenous populations. Urban youth are of particular interest because they may be most at risk of grappling with their cultural identities due to the fact that they may not have the opportunity to come into contact with elders, extended family or community members to pass down cultural and spiritual practices, nor to learn about colonization and the importance of de-colonization. The research question is: “What is the role of culture among Indigenous youth living in Montreal?” This dissertation is an exploratory study using constructivist grounded theory. The mode of data collection for the study was semi-structured interviews with 20 urban Indigenous youth between 18-30 years old. An urban Indigenous youth advisory committee provided guidance to the project in order to respect the principles of ownership, control, access and possession. In general, participants expressed a desire to learn more about their cultures and languages and sought out ways to do so in an urban setting. Participants generally fell into two groups: those that wished to learn more about their cultures, whom I termed “identity building” participants and those that wished to maintain their cultural knowledge, whom I termed “culture maintenance” participants. Participants that were able to learn more about themselves, their identities and their cultures expressed feelings of pride and positive identity. Supports and barriers to identity building and culture maintenance are discussed, as well as implications for practice, policy and research.Un nombre croissant d’études démontre que les tentatives vers un regain de contrôle sur une identité autochtone assaillie par le colonialisme, parfois appelé « stratégies de décolonisation » résultent en un état de santé mentale favorable pour les peuples autochtones (Chandler & Lalonde, 2008; Cornell & Kalt, 2007). Toutefois, ce phénomène a été beaucoup moins étudié auprès des populations autochtones urbaines. Les jeunes autochtones urbains sont d’un intérêt particulier puisqu’ils sont les plus à risque d’être aux prises avec leurs identités culturelles. Du fait, il se peut qu’ils n’aient ni l’occasion d’approcher des aînés, des membres de la famille élargie ou des membres de la communauté; acteurs ayant pour rôle de transmettre des pratiques culturelles et spirituelles, ni d’appréhender les notions de la colonisation ni de la décolonisation. Le devis de la recherche est ainsi « Quel est le rôle de la culture chez les jeunes autochtones vivant à Montréal? » Cette dissertation s’agit d’une étude exploratoire faisant usage de la théorie constructiviste ancrée. Le mode de collecte de données utilisé a été de conduire des entrevues semi-structurées avec vingt jeunes adultes âgés entre 18 et 30 ans. Un comité consultatif composé de jeunes autochtones urbains a servi de critère au projet en respect des composantes des principes P.C.A.P. En règle générale, les participants ont exprimé un désir de mieux connaître leurs cultures et leurs langues, et cherchaient des moyens pour s’y prendre en milieu urbain. Les participants se classaient en deux groupes : soit ceux qui voulaient en apprendre plus sur leurs cultures, dont j’ai nommé « participants à développement identitaire » et ceux qui visaient à entretenir leur connaissance culturelle, ici nommés « participants à entretient culturelle ». Les participants qui ont pu en apprendre plus sur eux-mêmes, leurs identités, et leurs cultures ont exprimés des sentiments de fierté et une identité positive. Les soutiens et obstacles au développement identitaire et l’entretient culturel sont discutés, ainsi que les implications pour la pratique, la politique et la recherch