Le réel et l’imaginaire dans les contes et romans d’Alexandre Arnoux, 1918-1947.

Le President de l’Academie Goncourt en 1948 était Alexandre Arnoux.1 II a produit une oeuvre considérable, et en qualité et en quantité, et semble jouir actuellement du plein épanouissement de son génie: Algorithme. qu’il a publie en 1948, sera bientÔt suivi d’un ouvrage sur Paris, maintenant sous presse, dont le titre n’est pas encore définitif. Colloques allemands est en préparation, et a déjà paru en partie dans l’hebdomadaire Carrefour (novembre-décembre 1948). A part ces ouvrages, Alexandre Arnoux a fait imprimer 19 volumes de romans et nouvelles, sept volumes d’essais, huit pièces de théâtre (dont une traduction de Goethe et deux de Calderon de La Barca), six volumes classés comme “Divers”, une édition des Stances, Sonnets, Chansons et Rondeaux de Voiture, précédée d’une notice, et un récit pour enfants. Alexandre Arnoux n’a fondé aucune école, mais c’est un observateur perspicace de la période qui entre dans l’histoire sous le nom de “l’entre-deux-guerres”, et ses observations forment le point de départ ou le fonds de la série de contes, de nouvelles, de romans, et d’essais anecdotiques qu’il convient de nommer simplement “contes et romans”. Les trente années entre 1918 et 1947 ont fourni tout ce qu’il y a de représentatif jusqu‘ ici dans son oeuvre.[...