Supranational assurance: how European Union membership clears the way for political decentralization in countries with secessionist potential

Political decentralization is in vogue. However, it is not clear what political incentives central governments should have to give up authority. Thus, the question guiding this thesis is under what conditions and why central governments shift authority to subunits. The existing literature does not specify the cost-benefit calculus that could underlie such a decision, merely viewing decentralization as a reaction to increased demands for sub-national authority, which are believed to be the result of international trends such as Europeanization or globalization. Working with a sample of 42 industrial democracies that have been observed over a period of up to 40 years, I demonstrate that central governments pursue institutional reforms only under the condition that they are sufficiently reassured that granting autonomy to subunits will not threaten the territorial integrity of the nation-state. When this necessary condition is met, as is shown to be the case for European Union member states, state agents are mainly motivated by reaping the political benefits associated with reforming a malfunctioning political system or with accommodating sub-national demands.La décentralisation politique est en vogue. Toutefois, il n'apparait pas clairement quels incitatifs politiques motivent les gouvernements centraux à déléguer leur autorité. Par conséquent, ce mémoire de maîtrise se penche sur la question de savoir dans quelles conditions et pourquoi les gouvernements centraux cèdent de leur autorité aux gouvernements sous-nationaux. La littérature existante ne précise pas quel calcul coûts-bénéfices sous-tend une telle décision. Les recherches antérieures suggèrent plutôt que la décentralisation est une réaction à des demandes sous-nationales accrues qui sont censées être le résultat de tendances internationales comme l'européanisation ou la mondialisation. À partir d'un échantillon de 42 démocraties industrialisées observées sur une période allant jusqu'à 40 ans, je démontre que les gouvernements centraux poursuivent des réformes institutionnelles uniquement s'ils perçoivent que l'octroi d'autonomie aux gouvernements sous-nationaux ne menace pas l'intégrité territoriale de l'État-nation. Lorsque cette condition nécessaire est atteinte, comme c'est le cas dans les États membres de l'Union Européenne, les agents de l'État voient un intérêt dans la collecte des bénéfices politiques liés soit à la réforme d'un système politique dysfonctionnel, soit aux concessions accordées aux paliers gouvernementaux sous-nationaux