Rêve et vérité (l'aventure onirique de la métaphysique)

[Résumé en français] LE REVE N'EST-IL QUE LE DOMAINE DES PRESTIGES, DES ILLUSIONS, D'UNE FAUSSETE PURE ? SELON QUEL SENS DE LA VERITE ATTRIBUONS-NOUS AU REVE UNE PRINCIPIELLE INCONSISTANCE ? QUEL CONCEPT DE LA REALITE NOUS INCLINE-T-IL A LE TENIR POUR IRREEL ? PEUT-ON SE SATISFAIRE, PAR EXEMPLE, DE LA CARACTERISATION HUSSERLIENNE DU REVE COMME "MODE ANORMAL DE VEILLE" ? CETTE ETUDE NE S'INTERESSE AUCUNEMENT AU CONTENU FACTUEL DES REVES, MAIS FAIT APPARAITRE LA DIMENSION ONIRIQUE COMME CONSTITUANT UNE PIERRE D'ACHOPPEMENT DES PRINCIPALES DOCTRINES METAPHYSIQUES DE LA MODERNITE. IL N'Y VA EN CELA D'AUCUN SCEPTICISME, QUI EST TOUJOURS UNE FAILLITE DU PHILOSOPHER ; BIEN PLUTOT S'AGIT-IL DE MONTRER QUE L'ESSENCE METAPHYSIQUE DE L'HOMME NE CESSE DE SE MANIFESTER COMME ONIRIQUE EN SON FOND, ET CELA MEME ET SURTOUT AUX PENSEES DE LA TRANSPARENCE ET DU PLENIER EVEIL DE L'INTELLECT QUE SONT PAR EXEMPLE LE RATIONALISME CARTESIEN OU LA PHENOMENOLOGIE HUSSERLIENNE. LE SOMMEIL ET LE REVE DE LA MONADE LEIBNIZIENNE ECARTELENT SON STATUT ONTOLOGIQUE ; LA CONCEPTION KANTIENNE DU RAPPORT DU SUJET A L'OBJET EST INVALIDEE PAR LA REPRESENTATION ONIRIQUE. LES DIMENSIONS PSYCHOLOGIQUES, PHYSIOLOGIQUES ET BIOLOGIQUES DE LA QUESTION SONT EGALEMENT ABORDEES. LA SECONDE PARTIE MONTRE LA LUCIDITE ANTIQUE A L'OEUVRE CHEZ PLATON ET ARISTOTE DANS LA SAISIE 066841534DU VERSANT NOCTURNE DE NOTRE ESSENCE ; ELLE S'ACHEVE PAR LA MEDITATION DU VERS DE PINDARE : " D'UNE OMBRE UN REVE : L'HOMME ".NANTERRE-BU PARIS10 (920502102) / SudocSudocFranceF