Les médecins généralistes et la permanence des soins à Dieppe

Les médecins généralistes traversent actuellement une crise qui a conduit aux mouvements de grève inédits en octobre 2001 -juin 2002. Parmi les origines de ce malaise chez les généralistes nous retrouvons : les effets démographiques retardés de la politique de numerus clausus, la féminisation, l'évolution du temps de travail dans la société et chez les médecins, l'insécurité croissante, le changement de comportement des patients, les visites injustifiées. La grève a permis la revalorisation des actes médicaux, la réorganisation de la PS pour en adapter les conditions, la réécriture de l'article 77 qui permet l'engagement volontaire des médecins dans la PS. La réorganisation de La PS est maintenant inscrite dans un cadre légal par le décret du 15 septembre 2003. Elle s'organise dans les différents secteurs selon des modèles adaptés aux particularités locales, quelques exemples sont cités dans cette thèse, le système des maisons médicales est le plus fréquent. Ce travail a pour but de déterminer s'il existe des corrélations entre la conception de la Ps et l'engagement des médecins dans la PS, dans le secteur de Dieppe, sujet de ce travail. La PS pour les généralistes, à Dieppe, est avant tout un devoir de continuité des soins, une nécessité, un atout financier vécu dans l'abnégation ou la contrainte. Selon la conception des médecins généralistes pour la PS, l'investissement dans ces nouveaux modèles de PS est différent. La pérennité de ces nouveaux systèmes dépend à la fois de la qualité de l'engagement des médecins, des efforts de collaborations des différents acteurs de santé et de financement qui actuellement repose essentiellement sur le FASQV.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF