La délinquance juvénile et la question de l'objet

Ce travail de thèse, résultat d'une recherche sur la délinquance juvénile et la question de l'objet, se compose de trois parties. Se basant sur la constitution du sujet de l'enfance à l'adolescence, la première partie montre que les impasses ou les arrêts d'une phase à l'autre du développement émotionnel infantile peuvent déclencher des conduites déviantes à l'adolescence, moment de rupture avec la modalité du lien infantile. La deuxième partie se centre davantage sur la question de l'objet ; l'objet rencontré dans la réalité extérieure va étayer les enjeux de l'objet psychique, la construction de ce dernier au cours de la vie infantile se montrant défaillante chez le jeune délinquant. La troisième et dernière partie se penche sur les deux axes de cette recherche : la question du sujet et celle de l'objet, qui vont s'entrecroiser. Dans l'agir délinquant, l'adolescent tente de prouver une existence dont il doute, tout en éprouvant un rapport archaïque à l'objet. L'investissement sur les objets de la réalité rencontrés dans le discours de la société post-moderne ainsi que les réponses apportées à la question de la délinquance, de l'enfance à l'adolescence, illustre certains arguments construits au long du texte.PARIS13-BU Droit-Lettres (930792101) / SudocSudocFranceF