La prise en charge et l'adhésion aux soins du patient souffrant de schizophrénie dans les contraintes de l'enfermement carcéral (évaluation d'un outil de communication auprès de 28 détenus au Centre Pénitentiaire d'Aiton (Savoie))

La gestion sociétale de la maladie mentale n'a cessé d'osciller entre sauvegarde et répression. Progressivement, le psychiatre a été amené à travailler en prison. Dans le même temps, la schizophrénie est réapparue en milieu carcéral. L'exercice du psychiatre affronte de nombreuses limites ; dans ce contexte, le traitement de la schizophrénie devra être appréhendé par l'obtention du consentement et de l'adhésion aux soins. Nous avons évalué un outil (la 2-COM) à l'UCSA du Centre Pénitentiaire d'Aiton (Savoie) afin d'améliorer la satisfaction des détenus souffrant de schizophrénie dans leurs soins. La 2-COM ne s'est pas avérée aussi efficace qu'en milieu ouvert .Par contre, la satisfaction des détenus dans leurs soins et leur adhésion au traitement s'est avérée d'emblée élevée, ce qui repose la question du cadre et de l'internement comme outil de soins dans ces pathologies.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF