Poročilo o raziskovanjih na srednjem prečnem nasipu Kaštelirja pri Dvorih nad Izolo

Sur le plateau en flvsch mouvementé, à peu près au centre entre Izola et Se[1]čovlje, Kaštelir près de Dvori au-dessus d’Izola occupe avec ses 269 m d'altitude une position dominante. La cime allongée au-dessus de l’élévation lui donnela forme caractéristique de la plus grande partie des castelars des pro[1]ches alentours, à la différence qu’ici il est un peu plus vaste qu’ailleurs. La digue transversale moyenne d’aujourd’hui partage le vaste plateau au sommet de la colline en parties orientale et Occidentale. Une seconde digue tout aussi forte limite son côté oriental. Le Musée Municipal de Piran a exécuté en 1962, clans la partie méridionale de la digue moyenne une importante sonde en forme de la lettre T. La sonde avait 22,8 m de long sur toute la largeur de la digue. Au côté est elle avait 5 m de largeur et au côté ouest 11 m. Ces murs s’étendent jusqu’à la roche de fondement vers la surface supérieure de la digue et ils ont de 0,36 m à 3 m de hauteur. Les murs conservés les plus hauts sont les murs 1 et 3. Au mur 1 est lié aussi le seul mur 2 venant sur lui à angle droit, construit à l’aide de grands blocs de pierre non liés entre eux, posés sur deux rangs. Tous les murs parallèles entre eux sont, par contre, construits sur un rang et également non liés entre eux. Les espaces entre eux sont remplis de pierres ou de graviers. Dans ce mode de construction, les murs n’étaient que des parties composantes de la construction entière de l’ouvrage. La couche supérieure plus épaisse de pierres mêlées d’humus recouvre toutes les couches inférieures de terre entre les murs et tous les murs conservés. A l’aide des couches de pierres et de gravier entre les murs particuliers parallèles entre eux et de la céramique trouvée dans ceux-ci et par l’orientation des murs particuliers, il est possible de supposer trois phases de construction de l’ouvrage transversal moyen. La première phase de construction serait formée par les restes des murs 4, 5. 6, la deuxième par les murs 3, li, 12, 13, 15. On pourrait attribuer la troisième et la plus jeune phase, avec les murs 1. 2, 8, 9, 10 et 14, à la base de la céramique antique trouvée dans les couches B et C. à l’époque antique. Dans les couches inférieures de la digue, on a trouvé des restes de vase d’ar[1]gile de l’âge de fer ancien; dans les couches B et C seulement prédominaient les fragments de la céramique antique. On n’a pas trouvé de restes d’objets métal[1]liques. Les fragments d’argile appartenaient avant tout à la céramique grossière des castelars, seulement dans la couche de terre grasse noirâtre se trouvaient des restes de céramique apulienne peinte et trois fragments de vases du type esthé[1]nique avec des bandes rouges et de graf fites. Tous les fragments trouvés gisaient mêlés aux pierres et à la terre, donc déjà en position secondaire. Sur la base des restes des vases d’argile, trouvés dans les couches de la digue, ainsi que dans les recherches de sondage en 1956 et 1957, nous pouvons conjecturer que Kaštelir était déjà peuplé dans l’ancienne période de Hallstatt, à laquelle nous attribuons les deux premières phases de construction, et qu’il vivait encore dans l’antique période de l’Istrie. Tout indique que le centre de gravité de la localité était au côté ouest du plateau de Kaštelir, aussi bien dans la préhistoire que plus tard dans l’antiquité. Il était peut-être peuplé même auparavant, c’est-à-dire à l’âge de bronze tardif ou moyen. Mais nous n’avons pas de preuves pour dé[1]terminer avec plus de précision la dernière phase de construction. Les murs parti[1]culiers, comme éléments de l’ouvrage, ne peuvent pas pour le moment être liés en un tout avec sûreté, c’est pourquoi notre essai de reconstruction est encore hypo[1]thétique, tout comme la chronologie des phases particulières. De nombreuses questions qui s’ouvrent à nous par les recherches de sondage à Kaštelir près de Dvori au-dessus d’Izola, ne pourront être résolues que par de vastes recherches systématiques sur ce territoire