Dans quelles circonstances les médecins généralistes du Val de Marne adressent-ils leurs patients aux Urgences Pédiatriques ? (Enquête auprès de 120 médecins généralistes du Val de Marne)

De 1996 à 2004 la France a observé une augmentation annuelle du nombre de passages aux urgences de l ordre de 4% par an. Une Urgence Pédiatrique sur deux est une consultation simple ne nécessitant pas l utilisation du plateau technique, les urgences prioritaires sont faibles de l ordre de 10%. L activité pédiatrique des médecins de notre étude représente 10 à 30% de leur activité globale. Le médecin généraliste adresse 12 à 17% des enfants dont un quart est considéré comme consultation simple.L objectif de cette thèse a consisté à analyser les circonstances dans lesquelles les médecins généralistes adressent un enfant aux Urgences Pédiatriques.Nous avons effectué pour cela une enquête descriptive transversale à l aide d un questionnaire auprès d un échantillon de médecins généralistes exerçant dans le Val de Marne sous forme d entretien téléphonique. Le but de ce questionnaire était d essayer de déterminer et d analyser certains facteurs décisionnels personnels et extérieurs autres que la pathologie qui les conduisent à adresser un enfant aux Urgences Pédiatriques.Les médecins généralistes de notre étude adressent peu d enfants aux Urgences Pédiatriques. Les raisons du recours sont complexes et multifactorielles, et l utilisation des Urgences Pédiatriques est dans l ensemble bien adaptée mais une utilisation plus systématique de l avis téléphonique avant d adresser un enfant auprès du senior de garde de la structure d accueil permettrait sans doute un moindre recours aux Urgences Pédiatriques et une meilleure orientation dans le système de soin.Pour optimiser la prise en charge de l enfant et justifier le recours aux Urgences Pédiatriques, il faudrait mieux former les médecins généralistes à l urgence pédiatrique, favoriser les échanges entre les médecins libéraux et hospitaliers, informer et éduquer les parents sur la santé de leurs enfants.From 1996 to 2004 France observed an increase in the amount of annual emergency visits of about 4% per year. One out of two Pediatric Emergency is a simple consultation that does not require the use of technical platform, priority emergencies are as low as about 10%. Pediatric activity of physicians in our study represents 10 to 30% of their global activity. General practitioner addresses 12 to 17% of the children, a quarter of whom is considered as a regular consultation.The aim of this thesis has been to analyse the circumstances under which general practitioners sent a child to Pediatric Emergencies.For this matter, we performed a cross-sectional descriptive investigation using a questionnaire with a sample of general practitioners in Val de Marne through a phone interview.The purpose of this questionnaire was to try to identify and analyse some personal decisions and external factors other than the pathology that led them to send a child to Pediatric Emergencies.The general practitioners in our study send few children to Pediatric Emergencies. The reasons of this recourse are complex and multifactorial, and the use of Pediatric Emergencies is generally well adapted but calling more systematically for a phone advice before sending a child to the guard senior of the host structure would probably reduce the use of Pediatric Emergencies and allow a better guidance in the care system.To optimize the care of the child and justify the use of Pediatric Emergencies, it would be necessary to train better general practitioners to pediatric emergencies, encourage exchanges between general and hospital physicians, inform and educate parents about their children s health.PARIS12-CRETEIL BU Médecine (940282101) / SudocSudocFranceF