Parcours de soins des patients présentant un signe évocateur d'infection sexuellement transmissible (étude des déterminants à partir d'une enquête menée dans l'Hérault)

Depuis plusieurs années, les infections sexuellement transmissibles (IST) sont partout en recrudescence.En France, les médecins généralistes (MG), pourtant médecins de premier recours, ne semblent pas constater cette progression.L'objectif du travail est de déterminer le parcours de soins des patients porteurs de signes d'IST et d'en identifier les déterminants.Pendant l'été 2010, une enquête a été menée auprès de patients consultant pour suspicion d'IST dans l'Hérault.Un autoquestionnaire anonyme a été proposé par des MG volontaires, des spécialistes ciblés et des centres de dépistage.Le parcours de soins de ces patients n'étant pas connu à ce jour, la sélection des médecins participant à l'étude a été réalisée grâce aux données déclarées à l'In VS.73 questionnaires ont été collectés (13 lors de consultations chez le MG habituel, et 60 ailleurs).Pour un signe d'IST, les patients consulteraient en priorité et en majorité autant les MG que les spécialistes et une minorité se rendrait au CDAG.Les patients ne consultant pas leur MG recherchent surtout une compétence particulière, méconnaissant celle de leur MG.Ils expriment une volonté de discrétion et une gêne face à leur MG (suivi prolongé, médecin de famille,...).La gratuité des consultations en CDAG et la facilité d'accès à une stucture sont également prises en compte.De nombreux patients se fient aux conseils de leurs proches, mais un seul a fait son choix grâce aux connaissances acquises au cours de sa scolarité.L'information sur le rôle et les compétences du MG devrait donc être mieux diffusée auprès du public, les actions de prévention dans les établissements scolaires devraient être intensifiéesMONTPELLIER-BU Médecine UPM (341722108) / SudocMONTPELLIER-BU Médecine (341722104) / SudocSudocFranceF