Retraits précoces de l'implant contraceptif implanon en post-IVG immédiat (étude d'une série au Centre de Planification et d'Education Familiale et au Centre d'Orthogénie du C.H.U. de Bordeaux)

L'implant à l'étonogestrel implanon® de par ses caractéristiques (contraceptif hormonal uniquement progestatif à diffusion sous-cutanée d'action, de haute efficacité indépendante de l'observance) apparraît comme une contraception de choix pour diminuer le nombre de grossesses non désirées. Au Centre d'Orthogénie du CHU de Bordeaux, une série de femmes a opté pour la pose d'un implant dans les suites immédiates d'une IVG. Comparativement aux patientes ayant choisi l'immplant comme mode de contraception au Centre de Planification et d'Education Familiale, le taux de retrait à 6 mois est plus élevé au Centre d'Orthogénie (20 % versus 10 %). Sur les deux centres, les problèmes de tolérance (troubles du cycle menstruel et prise de poids) sont les principales raisons de retrait. Il ne ressort pas de l'étude de profil particulier de femme à qui réserver l'implant. Celui-ci garde sa place au sein des moyens contraceptifs proposés après une IVG.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF