Implantation au maxillaire antérieur: quelles alternatives face aux défauts osseux quantitatifs?

L'implantologie est une solution de choix pour le traitement de nombreux types d'édentements. Lorsque l'implantation concerne le maxillaire antérieur, la biointégration prothétique se doit d'être irréprochable. Or, la perte de l'organe dentaire entraîne une résorption centripète du procès alvéolaire. Le praticien doit pallier les possibles défauts osseux quantitatifs, afin de restituer un environnement parodontal soutenant la restauration. En effet, l'os adjacent aux dents bordant l'édentement est le soutien des papilles et la paroie vestibulaire soutient la gensive marginale. Ces deux entités parodontales sont responsables de l'aspect naturel et donc esthétique de la restauration. Le praticien peut, lorsqu'il est responsable de l'avulsion, intervenir en pré-implantaire par une technique de préservation alvéolaire. Lorsque la déficience tissulaire est horizontale, le chirurgien-dentiste procède à une régénération osseuse guidée. Elle est pré-implantaire dans le cas de larges défauts et per-implantaires lors de la prise en charge de défauts mineurs, tel que fenestrations ou déhiscences. Lors de la compensation d'une déficience tissulaire verticale, on préfèrera utiliser une greffe osseuse d'apposition. Enfin, il existe une solution ne nécessitant pas d'intervention chirurgicale: l'utilisation d'un artifice prothétique appelé fausse gensive. Afin de compléter ces aménagements osseux, le chirurgien-dentiste peut avoir recours à des greffes de tissu conjonctif ou à l'utilisation du PRF. Ces techniques associées permettent respectivement de renforcer le biotype du patient et l'accélération de la cicatrisation tissulaire.CLERMONT FD-BCIU Odontol. (631132226) / SudocCLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF