Evolution psychiatrique et neurologique après stimulation cérébrale profonde dans la maladie de Parkinson (effet des antédédents [i.e. = antécédents] psychiatriques et de la localisation de la stimulation)

La maladie de Parkinson est une atteinte neurologique chronique dont la prévalence augmente, atteignant 1 à 2 pour 1 000 en population générale. Avec le temps, l'efficacité des traitements médicamenteux diminue et leurs effets indésirables apparaissent. Le traitement neurochirurgical par stimulation cérébrale profonde (Sep), du globus pallidus interne (GPi) ou du noyau subthalamique (NST), peut alors être proposé. Un intérêt croissant a porté sur les complications psychiatriques de la sep. Les études rapportent une fréquence accrue des complications psychiatriques et comportementales à court terme et long terme. Peu d'entre elles comparent les complications psychiques post- opératoires selon la localisation des électrodes. Au niveau moteur, elles sont en faveur d'une efficacité supérieure de la stimulation du NST. L'objectif de notre recherche est de comparer les évolutions psychiatriques et neurologiques postopératoires en fonction de la localisation de la sep. Nous faisons l'hypothèse de plus de complications psychiatriques dans la stimulation du NST que du GPi pour une efficacité sur les symptômes neurologiques supérieure. En outre, nous proposons d'examiner le rôle des antécédents psychiatriques pré- opératoire dans l'évolution post- opératoire. Nos résultats ne montrent pas de différence concernant la survenue de complications psychiatriques post- opératoires et l'évolution motrice selon la localisation. Toutefois, la présence d'antécédents psychiatriques semble influencer l'évolution psychiatrique post- opératoire suivant la localisation de stimulation. De plus, l'amélioration des symptômes neurologiques, pour les patients aux antécédents psychiatriques, est plus importante lors d'une stimulation sur le GPi par rapport au NST. Nos résultats sont limités par le faible nombre de patients les mesures rétrospectives, l'absence de randomisation des groupes. Une poursuite des inclusions, des études de cohorte avec un suivi prospectif et une randomisation sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultatsMONTPELLIER-BU Médecine UPM (341722108) / SudocMONTPELLIER-BU Médecine (341722104) / SudocSudocFranceF