La variole et le risque de réémergence via le bioterrorisme

Véritable fléau du passé, la variole fut éliminée de la surface de la planète en 1979 grâce au programme mondiale d'éradication de la variole. Suite aux attentats de 2001, la communauté internationale a pris conscience du nouveau risque que représente le bioterrorisme. Le but de ce travail est d'évaluer la probabilité d'une utilisation de la variole à des fins guerrières. Risque d'autant plus probable que, depuis 30 ans,des stocks du virus variolique sont conservés dans deux laboratoires dans le monde. une fuite de ces stocks, qu'elle soit accidentelle ou volontaire, serait responsable d'une dissémination aux conséquences dramatiques. Ken Alibek, transfuge soviétique, fut le chef de projet du programme biopréparat en URSS lors de la guerre froide et dans ses révélations faites à un journaliste américain, il dévoile tout l'intérêt porté par certaines puissances comme la Russie, l'Irak ou la Corée du Nord sur la variole comme agent guerrier. En effet par ses caractéristiques, le virus de la variole comme un microorganisme de choix pour l'utilisation à travers un acte bioterroriste. Toutes les mesures prises, suite aux attentats de 2001 par les différents gouvernements occidentaux pour se prémunir au mieux face à une telle menace, montrent bien que nos dirigeants prennent cette menace très au sérieux. Seul l'avenir nous dira si une réémergence de la variole est un événement probable et quelles conséquences cette réapparition auraient.Scourge of the past, smallpox was eradicated from the face of the planet in 1979 thanks to global program to eradicate smallpox. Following the 2001 attacks with anthrax letters charged that affected the United States, the international community became aware of the new risk posed by bioterrorism. The purpose of this study was to evaluate the likelihood of use of smallpox for military purposes. Risk even more likely that, for 30 years, stocks of smallpox virus are kept in two laboratories in the world. It is estimated that leakage of such stocks, whether accidental or deliberate, would be responsible for a spread with dramatic consequences. Ken Alibek, the Soviet defector, was the project manager of the program Biopreparat in the USSR during the Cold War and its revelations made to an American journalist, he reveals the interest shown by certain powers such as Russia, Iraq or North Korea on smallpox as an agent warrior. In fact its characteristics, the smallpox virus appears as a microorganism of choice for use through a bioterrorist act. All measures taken following the 2001 attacks by the various Western governments to best guard against such a threat, show that our leaders take this threat very seriously. Only time will tell if a re-emergence of smallpox is a likely event and what consequences this would have reappeared.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF