La Résistance naturelle au VIH-1 (mécanismes de résistance et perspectives thérapeutiques)

Dans la très grande majorité des cas, l'infection par le VIH-1 se traduit par une période asymptomatique très longue pendant laquelle le virus se multiplie activement pendant que le taux de lymphocytes TCD4+ baisse progressivement. Quand ce taux atteint un certain seuil (200 à 400/ml), apparaissent de nombreuses infections opportunistes et cancers, la mort survenant généralement au bout de 8 à 10 ans. Cependant, un petit nombre de sujets présentent une résistance naturelle au VIH-1, se traduisant soit par l'absence d'infection malgré des expositions répétées (sujets exposés non infectés : ENI), soit par un contrôle spontané de l'infection caractérisé par une charge virale indétectable ou très faible en l'absence de tout traitement antirétroviral (elite controllers). L'étude des mécanismes de la résistance naturelle au VIH-1 a révélé l'existence de différents facteurs génétiques ou immunitaires. La connaissance de ces facteurs a permis d'entrevoir de nouvelles pistes thérapeutiques par modifications de certains de ces facteurs génétiques et la mise au point de vaccins permettant la production d'anticorps neutralisants polyvalents.CHATENAY M.-PARIS 11-BU Pharma. (920192101) / SudocSudocFranceF