Intoxications alimentaires et accidentelles des carnivores domestiques (infromations et conseils adaptés à l'officine)

Les intoxications alimentaires des carnivores domestiques sont courantes notamment à cause d'une alimentation similaire à celle des maîtres. Le pharmacien d'officine se doit d'aider les vétérinaires à sensibiliser les propriétaires d'animaux aux dangers existants concernant l'ingestion de certains aliments ; de leur donner des conseils de prévention utiles au quotidien ainsi que les bons réflexes à avoir pour agir au mieux en cas d'intoxication avérée de leur animal. Les principales intoxications rencontrées accidentellement ou non connues du public sont causées notamment par des champignons, le chocolat, l'ail, l'oignon et le raisin. Les chiots, au caractère curieux, explorateur et joueur, sont les premières victimes de ces intoxications. Elles peuvent se faire suite à l'ingestion de l'aliment par confusion avec un jouet, une attirance de l'animal due aux odeurs particulières ou tout simplement pour avoir l'attention de son maître. Les intoxications peuvent avoir lieu lors de balades (forêt, vignes, jardins, etc.) mais également directement au domicile du propriétaire qui sans le savoir va être à l'origine de l'intoxication de son animal (friandises chocolatées, ration ménagère ou petits plats maison inadaptés, etc.). L'apparition de troubles digestifs divers, un changement de comportement de l'animal (agitation, agressivité, prostration, etc.), une fatigue extrême ou encore une coloration anormale des urines peuvent être des signes indiquant une potentielle intoxication et pouvant alerter le propriétaire. Le premier réflexe à avoir en cas de suspicion d'intoxication alimentaire sera de rechercher d'éventuels indices (grains, pépins, morceaux de chocolat ou de champignons encore dans la gueule de l'animal, sur le sol, dans les vomissures, haleine particulière, emballages déchiquetés, etc.) pouvant être utiles au diagnostic. Devant tout comportement suspect de l'animal et/ou tout soupçon d'intoxication, un appel au Centre Anti-Poison Animal ou une visite chez le vétérinaire pour une prise en charge rapide de l'animal se révèle être souvent primordial à sa survie.CHATENAY M.-PARIS 11-BU Pharma. (920192101) / SudocSudocFranceF