Cancer de la prostate (effets pharmacologiques et biologiques de dérivés de l'acide caféique sur les cellules tumorales (LNCaP) androgénodépendantes, in vitro.)

Le cancer de la prostate est de loin le plus fréquent chez l homme, avec 71500 nouveaux cas diagnostiqués en 2010. Il est le quatrième en terme de mortalité, avec 8790 décès estimés. La prise en charge de cette maladie est de plus en plus variée (surveillance, chirurgie, hormonothérapie ) et adaptée à chaque patient en prenant en compte de nombreux paramètres aussi bien physiologiques, pathologiques et psychologiques. Dans le stade précoce de la maladie, le cancer de la prostate progresse de façon androgénodépendante via le récepteur aux androgènes. Le blocage androgénique est la thérapie standard pour le traitement des cancers des cancers de la prostate à un stade avancée. L efficacité de cette privation androgénique n est que transitoire jusqu à l acquisition de l androgénoindépendance. L acide caféique et son dérivé nuturel CAPE (caffeic acid phenethyl ester) ont des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et antivirales. On sait que l acide caféique et plusieurs structures phénoliques dérivées, ont des effets anticancéreux notamment dans les cancers du sein, du côlon, et de l utérus par les voies Akt, p21 et surtout par la voie NF-kB. Nous avons étudié les effets de l acide caféique et de plusieurs des ses dérivés sur les cellules androgénodépendantes du cancer de la prostate : les LNCaP. Pour ce faire, nous avons réalisé des tests in vitro sur des LNCaP et, plus particulièrement, mesuré leurs effets respectifs sur la prolifération et la viabilité de ces cellules cancéreuses de la prostate humaine, ainsi que leurs impacts sur le récepteur androgène (AR).CHATENAY M.-PARIS 11-BU Pharma. (920192101) / SudocSudocFranceF