La recherche s attache aux rapports dans l'œuvre de Victor Segalen entre littérature et connaissance de la Chine étudiée sous l'angle de son intégration littéraire : déformations, réélaborations, moyens de la faire signifier impliquant une réévaluation critique de la manière dont se définissent aujourd'hui littérature et sinologie. Dans le contre-jour de la littérature, le savoir sinologique apparaît comme la figure d'un savoir impossible dont la littérature aurait par vocation la garde aux temps finissants de l'ontothéologie. Au recours à la sinologie comme savoir alternatif pour combler le silence d'une théologie devenue inaudible s'ajoute une gnose issue des parasciences venant aussi sur le terrain du "sacré" supplanter un héritage chrét...