Prise en charge de la maladie de Horton en ambulatoire

La maladie de Horton est une vascularité des artères de moyen et de gros calibre des sujets de plus de 50 ans, sensible à la corticothérapie, dont l'incidence et la prévalence sont en constante augmentation. Nous avons élaboré un questionnaire anonyme auprès de 409 médecins généralistes en Auvergne et Midi-Pyrénées afin d'explorer leurs habitudes de prise en charge. D'autre part, nous avons décrit 2 observations illustrant la grande variabilité de cette maladie et les difficultés thérapeutiques chez des patients souvent polypathologiques. Cette pathologie est bien connue par la majorité des médecins généralistes. Plusieurs signes cliniques dont l'amaurose transitoire, une baisse d'acuité visuelle, la cécité, la diplopie, les troubles oculomoteurs, la nécrose du cuir chevelu et de la langue, représentant toute la gravité de cette pathologie doivent être recherchés systématiquement afin de déterminer les modalités thérapeutiques et de suivi. La décroissance de la corticothérapie doit se faire progressivement, avec un suivi clinique et biologique rigoureux afin de surveiller la survenue d'une éventuelle rechute, ou l'apparition d'une corticodépendance. L'arrêt peut être discuté à partir de 5mg de prednisone en l'absence d'arguement pour une insuffisance surrénalienne. Les effets iatrogènes de la corticothérapie doivent être prévenus le plus rapidement possible afin de réduire la morbi-mortalité liée à la corticothérapie et ainsi réduire le nombre et la durée des hospitalisations. Les médecins généralistes sont en première ligne dans le dépistage de la maladie de Horton. Ils ont un rôle fondamental dans la gestion des complications du traitement.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF