Place de l'hospitalisation à domicile en France et en région PACA dans les Hautes-Alpes (enquête aurpès des médecins généralistes du territoire de l'antenne briançonnaise sur les freins et motivations à leur implication)

CONTEXTE DE L'ETUDE: Vieillissement de la population et augmentation de la dépendance font apparaître l hospitalisation à domicile comme une priorité stratégique dans l'organisation du système sanitaire français. La bonne implantation territoriale et le fonctionnement efficace de ce mode de prise en charge dépendent de l'implication des médecins généralistes, véritables pivots de son organisation. Toutefois, leur investissement est encore mitigé. OBJECTIFS: Mettre en évidence la connaissance de l'HAD par les généraliste, identifier les freins et motivations à l'utilisation de cet outil. Savoir si l'HAD est perçue comme une structure d'avenir dans le contexte de la réorganisation des soins au niveau territorial (Briançon) et si les médecins généralistes du territoire voient l'antenne HAD de Briançon (ouverte le 15 novembre 2012): comme structure de coordination mais avec poursuite de leur propre prise en charge, ou interventionnelle (par un médecin salarié, autre que le médecin coordinateur, pour réaliser certaines visites à domicile). METHODES: Envoi qu'un questionnaire aux médecins généralistes exerçant sur le secteur de l'antenne Briançonnaise (or Queyras). RESULTATS: Le taux de questionnaires analysés est de 72,2% (26 répondants/ 36 médecins). Les généralistes ne sont pas informés de l'existence d'une structure HAD (77%). Les obstacles à l'utilisation de l'HAD évoqués sont principalement l'augmentation de la charge de travail (50%), la rémunération ne prenant pas compte de l'aspect chronophage (23%), le manque de connaissances médicales et techniques spécifiques (8%) et les difficultés relationnelles avec le patient et/ou les aidants et/ou le personnel paramédical au domicile (8%). Les motivations évoquées sont principalement la réponse au désir de certains patients d'être soignés à domicile (62%), l'engagement des services hospitaliers à reprendre le patient (50%) et l'apport de la pluridisciplinarité (46%). 88% des médecins considèrent l'HAD comme une structure d'avenir. Une majorité de médecins voudrait une HAD interventionnelle (par un médecin salarié, autre que le médecin coordinateur, pour réaliser certaines visites à domicile, recherche intervenants paramédicaux,médecin coordinateur sans rôle soignant...) mais avec poursuite de leur propre prise en chargeAIX-MARSEILLE2-BU Méd/Odontol. (130552103) / SudocSudocFranceF