Attractivité pédagogique, territoriale et professionnelle de la faculté de Clermont-Ferrand pour les internes de médecine générale de la promotion 2010

La désertification médicale actuelle soulève le problème de l'attractivité des différents territoires pour les futurs médecins. Nous nous sommes donc interrogés sur la vision qu'ont les internes clermontois de médecine générale de leur spécialité, leur formation et ce qu'ils envisagent pour la suite de leur carrière. L'étude comparative et descriptive était basée sur deux questionnaires évaluant les internes clermontois de médecine générale durant leur DES (promotion 2010) avec un risque d'erreur de 5%. En fin de cursus, les internes confirment leur choix volontaire de spécialité et de ville. Ils sont satisfaits de leur formation et les rares diplômes annexes réalisés l'ont été en vue d'une activité hospitalière. Les statistiques actuelles de revalorisation de la médecine générale sont confirmées par les 70% d'internes souhaitant une nstallation en cabinet. La volonté de travailler en Auvergne et de surcroît en zones extra-urbaines confirme la sédentarisation des internes dans leur territoire de formation. Les raisons de ces choix sont multifactorielles et liées à l'origine essentiellement clermontoise des internes. Clermont-Ferrand véhicule, auprès des étudiants, une image positive confirmée en fin de cursus. Bien sûr, cette étude ne concerne qu'une seule promotion mais ces résultats sont encourageants car le système instauré par les ECN incite les facultés à être attractives pour espérer séduire les futurs internes et ainsi conserver une démographie médicale satisfaisante. Cette compétition inter-facultés constitue finalement un enjeu majeur dans le maintien de l'offre de soins. Il serait cependant nécessaire d'évaluer ces notions sur un panel spatio-temporel accru.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF