La digue (recommandations théoriques et usages au cabinet dentaire)

La digue est souvent qualifiée par les praticiens d'outil théorique présente uniquement dans les recommandations et les facultés. A travers une quête réalisée auprès des praticiens à l'ADF en 2011, nous avons montré que près de la moitié des chirurgiens-dentistes du 21ème siècle pose au moins la digue en endodontie, ce résultat bien que, supérieur à la fréquence nationale car influencé par le lieu et par une proximité lors du questionnaire révèle encore pourtant des taux faibles voire dérisoires pour les autres disciplines. De plus, notre étude a dévoilé que les praticiens qui utilisent la digue l'ont d'abord essayée en formation initiale et/ou continue et ont poursuivi en auto-apprentissage au cabinet. Cette assiduité leur a permis d'acquérir une optimisation de son temps de pose et de pouvoir exploiter tous ces avantages. A l'inverse les non utilisateurs de la digue présentent comme inconvénients majeurs: le temps de pose et le patient , ces raisons sont identiques aux arguments des non utilisateurs du reste de l'Europe et des USA. La grande majorité de ces non utilisateurs sont conscients de leur manquement à l'obligation de moyens. Pourtant avec l'essor des protocoles de collage et du blanchiment, les conditions opératoires requièrent un champ parfaitement sec, donc l'usage de la digue. De nombreux fabricants réfléchissent actuellement à de nouveaux systèmes d'isolation, permettant de développer l'utilisation du champ opératoire dans notre discipline.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocNANTES-Bib.Odontologie (441092219) / SudocSudocFranceF