Cette thèse analyse, à partir d'une sociologie des régimes d'engagement, la manière dont des politiques, équipées par des normes, des standards, et structurées par des conventions, vont qualifier et mettre en forme une dépendance des personnes aux lieux où elles logent. Une première partie traite des déplacements intervenus dans les manières de constituer le logement comme enjeu de politiques. La thèse fait retour sur la constitution des catégories informant la description des besoins en logement, pour se concentrer ensuite sur les déplacements observées dans les arènes d'expertise économique pour mettre en forme les conduites attendues des ménages en matière de logement. Une seconde partie se concentre sur un segment spécifique de ces poli...