National audienceLes auteurs des chroniques relatant les croisades ou la perte de Jérusalem en 1187, comme les pèlerins qui écrivent le récit de leur voyage dans la ville sainte connaissent Jérusalem. Pourtant ils ne décrivent pas la ville en tant que telle et telle qu'elle s'offre à leurs regards ; ils ne s'intéressent qu'aux lieux saints. C'est qu'à Jérusalem, pour ces chrétiens occidentaux, le temps et l'espace s'abolissent. La jérusalem qu'ils visitent, quelle que soit l'époque, est comme en attente de la Jérusalem céleste. Les cartes du monde témoignent de cette vision particulière de la Ville Sainte au Moyen Age. De plus, ces particularités comme les évolutions de la piété à Jérusalem ont des conséquences sur l'art occidental