De la consommation au sevrage (cannabis, cocaïne, amphétamines, héroïne), en milieu libre ou en milieu carcéral (prises en charge et rôle du pharmacien d'officine)

La consommation de drogues illicites est de plus en plus banalisée, notamment celle du cannabis, victime d un effet de mode. Un sevrage à une substance illicite peut très difficilement être mené à bien sans l aide de professionnel. Au niveau du traitement, beaucoup de recherches sont en cours. En effet, si les traitements de substitution aux opiacés utilisés lors du sevrage à l héroïne ont fait leurs preuves, aucune molécule n a obtenu l Autorisation de Mise sur le Marché pour le sevrage au cannabis, aux amphétamines ou à la cocaïne. Au-delà des médicaments, une partie importante dans l arrêt de la consommation est la prise en charge psychologique des usagers ainsi qu une étude globale des problèmes existant avant la dépendance. De nombreux établissements, structures, et associations existent pour permettre une prise en charge optimale du sevrage. De plus, depuis une vingtaine d années, des réseaux de professionnels de santé ont fait leur apparition et permettent une prise en charge pluridisciplinaire. Ces réseaux font de la prise en charge en milieu libre et en milieu carcéral où on remarque un retard assez inquiétant de la prise en charge de la toxicomanie. Le rôle du pharmacien d officine est fondamental dans le sevrage mais aussi dans la réduction des risques liés à la consommation de drogues par voie injectable et nasale. L ouverture de salles de consommation à faible risque est également dans cette optique de réduction des risques mais a été retardée en France.BORDEAUX1-Bib.electronique (335229901) / SudocSudocFranceF