Spécial paludisme

La sensibilité in vivo de #Plasmodium falciparum$ à la chloroquine, à l'amodiaquine et à la sulfadoxine-pyriméthamine a été évaluée dans une zone rurale du Cameroun. L'importance a été accordée à la gamétocytogénèse post-thérapeutique et à l'infectivité des gamétocytes pour le moustique. Les souches plasmodiales ont montré une faible sensibilité à la chloroquine (52,3%) et une bonne sensibilité à l'amodiaquine (92,1%) et à la sulfadoxine-pyriméthamine (90,2%). Le suivi de la gamétocytogénèse post-thérapeutique a révelé une prévalence gamétocytaire de 27% après traitement à la chloroquine, de 5,2% après traitement à l'amodiaquine et de 22% après traitement à la sulfadoxine-pyriméthamine. Le taux élevé de densité gamétocytaire post-chloroquine est fortement lié à la résistance à ce médicament. Les gamétocytes issus du traitement à la chloroquine tout comme ceux issus du traitement à l'amodiaquine, ont été beaucoup plus infectants pour le moustique que ceux issus du traitement à la sulfadoxine-pyriméthamine. Ceci a paru être un atout pour la sulfadoxine-pyriméthamine reconnue gamétocytogène. (Résumé d'auteur