Comparison of in vivo and in vitro tests of resistance in patients treated with chloroquine in Yaoundé, Cameroon

La résistance de #Plasmodium falciparum$ à la chloroquine a été décrite dans tous les pays de l'Afrique subsharienne. Néanmoins, la chloroquine reste le médicament de première intention pour le traitement de l'accès palustre simple dans la plupart des pays africains. L'extension de la résistance à la chloroquine nécessite une surveillance permanente soit par des tests in vivo, soit par des tests in vitro. Afin de rechercher une concordance entre ces deux types de test, nous avons comparé les résultats du nouveau test d'efficacité thérapeutique introduit par l'OMS en 1996 à ceux du semi-microtest isotopique. Ce nouveau test in vivo est basé sur l'évolution, après un traitement standard par la chloroquine à 25 mg/kg sur 3 jours, de l'état clinique et de la parasitémie chez des malades atteints d'un accès palustre simple à #P. falciparum$. Les résultats sont exprimés en réponse clinique adéquate ou en échec thérapeutique précoce ou tardif en fonction de la disparition, de l'aggravation, de la persistance ou de la réapparition des signes cliniques, en particulier la fièvre, et en fonction de l'évolution de la parasitémie. Le semi-microtest consiste à étudier la croissance in vitro des parasites en présence de concentrations croissantes de chloroquine (25 à 1600 nmol/l). La croissance est mesurée par l'incorporation d'hyposanthine tritiée. Les résultats sont exprimés en concentration inhibitrice 50% (Cl90) correspondant à la concentration inhibant la croissance de 50% des parasites par rapport à un témoin. Le seuil de résistance pour la chloroquine est fixé à 100 nmol/l. Parmi les 117 malades inclus, 102 (87%) ont été suivis pendant 14 jours, et 95 tests in vitro réalisés avec les isolats des malades (46 enfants et 49 adultes) ont put être interprétés... (D'après résumé d'auteur