Hetérogénéité du carbone dans les échantillons de sol : rapport de stage

Disposant d'un modèle théorique pour l'étude des éléments à l'état de traces dans les poudres de roches, l'objectif de notre travail a été de valider ce modèle sur des sols de classes différentes, dans le cas de la répartition du carbone. Pour cela, j'ai d'abord étudié certains caractères physico-chimiques de cinq types de sols (texture, structure, pH) ainsi que la notion d'hétérogénéité qui m'a permis de comprendre ce qu'est l'erreur d'échantillonage. J'en ai déduit un plan expérimental à partir duquel j'ai effectué des analyses sur la teneur en carbone des sols à l'aide de deux appareils qui mesurent le gaz carbonique dégagé après combustion de l'échantillon vers 1000°C sous oxygène. Ces deux appareils se différencient par leur système de détection. Le carmhographe utilise un système électrochimique en phase liquide, tandis que le CHN a sa détection basée sur la conductivité thermique des gaz après séparation chromatographique. Tous les résultats du carmhographe donnent un écart type relatif (CV) ajusté très significativement à la masse de prise d'essais (M) selon un modèle linéaire du type Log CV = f(Log M) et dans quatre cas sur cinq l'intervalle de confiance associé au coefficient directeur permet d'assimiler l'ajustement au modèle CV = raçine carré (Ke/M). Dans le cas des échantillons analysés par le laboratoire du CIRAD au CHN, l'erreur n'apparaît pas liée significativement par un modèle à la masse de prise d'essais. En conséquence, des études complémentaires devront être réalisées. (Résumé d'auteur