compte rendu de : Kaoutar, Harchi, Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne. Des écrivains à l’épreuve, Paris, Pauvert, 2016, 306 p.Kaoutar Harchi, dans ce volume qui reprend une phrase de l’algérien Derrida, observe comment des auteurs algériens d’expression française sont parvenus à une reconnaissance en France. Les cinq retenus ont en effet atteint la pleine reconnaissance littéraire. Ils ont obtenu des prix (Rachid Boudjedra, Kamel Daoud, Boualem Sansal), leurs textes ont été présentés à la Comédie française (Kateb Yacine) ou ont été élue à l’Académie française (Assia Djebar). Se référant aux théories du champ littéraire de Bourdieu, sur les travaux récents de Sylvie Ducas sur le poids des prix littéraires français, sur des sociol...