National audienceDepuis une dizaine d’années, le paysage de l’archéologie préventive a considérablement changé. Si, à une époque qui nous semble aujourd’hui révolue, la plupart des diagnostics dits « positifs » donnaient lieu à une fouille, ce n’est plus le cas désormais, et ceci est d’autant plus vrai pour les sites paléolithiques. Ce fait est dû à la multiplication des diagnostics et donc des découvertes, au coût des fouilles, à la régulation des prescriptions et à une politique de préservation des sites. L’opération de diagnostic est ainsi bien souvent la seule intervention que les archéologues feront sur un site et tient donc un rôle important dans le renouvellement des connaissances de notre discipline. Ce constat oblige à caractériser...