Nouvelle mission du pharmacien : quel impact sur la couverture vaccinale antigrippale chez les patients à risque ?

La grippe saisonnière est une infection respiratoire aiguë très contagieuse causée par des virus grippaux en constante mutation. Généralement bénigne, elle peut s’avérer grave voire mortelle en particulier chez les personnes fragiles. La vaccination reste le moyen le plus efficace de s’en protéger. Malheureusement, la couverture vaccinale antigrippale, en France en 2018, s’élève à moins de 50% alors que celle-ci est attendue à plus de 75% par l’OMS. En plus des morbidités et mortalités élevées, elle engendre des dépenses importantes dues aux arrêts de travail, aux traitements et aux hospitalisations. C’est donc un problème majeur de santé publique. Ce sont autant de raisons pour lesquelles des solutions sont sans cesse recherchées et mises en œuvre afin d’augmenter ce taux de couverture vaccinale. Parmi elles, nous avons la récente vaccination antigrippale à l’officine par le pharmacien dont le rôle évolue en faveur d’une meilleure prise en charge des patients. Il est constamment revalorisé par la délégation de nouvelles missions. Après un rappel sur la maladie et la vaccination, une étude prospective sur la vaccination antigrippale à l’officine étendue sur tout le territoire national sera réalisée. Un questionnaire élaboré à destination des patients vaccinés en officine permettra, après une analyse des réponses obtenues, d’avoir une ébauche de l’impact global de cette mission sur la couverture vaccinale. Enfin, s’ensuivra une discussion sur les forces mais également les limites d’un tel dispositif, en prenant en compte les moyens pouvant être développés pour davantage protéger la population contre la grippe et ainsi atteindre les 75% fixés par l’OMS