Le retour à la nature : théorie et pratique dans l’oeuvre de Jean-Jacques Rousseau, et son prolongement dans le mouvement transcendantaliste

The aim is to determine the reasons and mechanisms that made transcendentalism a school of thought in its own right as an extension of European Romanticism. This research is therefore focusing on a theoretical, historical and aesthetic level. The main hypothesis is as follows : How can we understand a rooting, a link and thus a return to a land that was recently colonized, and in addition, in a context of intense industrialization? The founding principles of the American constitution, inspired by the Enlightenment, are the main research source to help explain this paradox. In the end, the question of the return to nature was treated here in form and substance. We also cast a critical eye on the theories about the hypothesis of this return and a didactic eye over the ways this project was put into words. The analysis is thematic : we first developed a practical point of view, then the hypothesis was assessed from a political, an ethical and finally an anthropological perspective.Il s’agit de déterminer les raisons et les mécanismes qui ont fait du transcendantalisme un courant de pensée à part entière dans le prolongement du romantisme européen. La recherche se place donc sur un plan théorique, historique et esthétique. La principale hypothèse est la suivante : comment supposer un enracinement, un lien et donc un retour à une terre conquise par colonisation et de surcroît, dans un contexte d’industrialisation intense ? Les fondements de la constitution américaine inspirés des Lumières, sont la principale piste de recherche pour expliquer ce paradoxe. En définitive, la question du retour à la nature a été traitée ici dans la forme et dans le fond, mais nous avons porté une critique théorique à l’hypothèse de ce retour et une critique didactique à la mise en mots de ce projet. Le déroulement est thématique : d’abord envisagé d’un point de vue pratique, l’hypothèse a été éprouvée d’un point de vue politique, ensuite éthique et enfin anthropologique