International audienceDe prime abord, on ne voit pas de lien évident entre les enquêtes linguistiques que Benveniste mena au début des années 1950 en Amérique du Nord (Canada et Alaska) et son travail resté manuscrit sur «la langue de Baudelaire», si ce n’est qu’elles peuventtoutes deux apparaître comme des «curiosités» dans la recherche de ce linguiste.D’autre part, pour autant qu’on imagine un voyage, il peut paraître étonnant de faire de «Baudelaire» la destination de celui-ci, le lointain, plus lointain que l’Alaska.Et pourtant, de l’Alaska à Baudelaire, on peut imaginer un itinéraire, un voyage,qui va d’inconnu en inconnu.D’une certaine manière onpeut faire des carnets d’enquête de Benvenistel’interprétant de la recherche sur Baudelair...