La limite de rendement théorique de Shockley-Queisser pour une cellule solaire à simple jonction (~30%) est particulièrement difficile à atteindre y compris dans la filière la plus répandue, la filière silicium, dont les records de rendement sont aujourd’hui proches de 27%. Les cellules à multijonctions (MJ), basées sur l’association de plusieurs cellules à jonctions PN appelées sous-cellules, font donc l’objet d’un intérêt tout particulier puisqu’elles permettent d’atteindre, et même de dépasser la limite de 30% de rendement. Pour autant, les travaux de caractérisation de cellules MJ sont plus délicats à mettre en œuvre et moins répandus. Dans cette thèse, nous nous intéressons au développement de techniques de caractérisation basées sur d...