Microfluidique papier pour le diagnostic de terrain : préparation d'échantillon et multiplexage

Since the Ebola outbreak of 2014, the MMN Laboratory and the Pasteur Institute are working to conduct molecular biology tests on paper microfluidics for the diagnosis of infectious diseases. Tests made in Guinée in 2015, by the two teams, have shown the pertinence of the technology. Today, both teams are working on developing a multiplexed devices (simultaneous detection of multiple biological targets). The recent Zika Virus (ZIKV) outbreak transmitted by Aedes mosquitoes in geographic area where other arboviruses such as Dengue (DENV) and Chikungunya (CHIKV) were already spreading focused the development work on a Zika/Dengue/Chikungunya multiplexed test. The first goal is to get a point of care device, cheap and easy to use allowing a better management of the patients. The development of such a device would then be used by Pasteur Institut network to monitor more precisely the epidemiology of those diseases displaying the same the same symptomatology, and study the physiology of their co-infection.Depuis l’épisode EBOLA de 2014, le laboratoire MMN et de l’Institut Pasteur collaborent pour réaliser des tests de biologie moléculaire sur papier microfluidique pour le diagnostic de maladies infectieuses. Des tests réalisés à Macenta (Guinée) sur des échantillons d’ARN purifiés de patients ont démontré la pertinence de la technologie. Aujourd’hui, les deux équipes travaillent au développement d’un dispositif multiplexé (détection simultanée de plusieurs cibles biologiques). L’émergence du Virus Zika (ZIKV) transmis majoritairement par les moustiques diurnes du genre Aedes, dans des zones géographiques ou d’autres arboviroses comme la Dengue (DENV) ou le Chikungunya (CHIKV) étaient déjà présentes a récemment orienté les efforts de la collaboration vers le développement d’un test multiplexé Zika/Dengue/Chikungunya. Le but premier étant de pouvoir disposer d’un système de diagnostic de terrain rapide, peu coûteux et facile d’utilisation pour améliorer la prise en charge des patients. Le développement d’un tel dispositif serait alors mis à profit dans le réseau des instituts Pasteur pour établir un suivi épidémiologique différentiel de ces trois maladies dont la symptomatologie est identique ainsi que d’étudier la physiologie de leur co-infection