The worlds children’s words build

Este artículo, enmarcado en un proyecto de investigación que se lleva a cabo en la Universidad de la Rioja, analizamos un corpus de 271 composiciones escritas por el mismo número de estudiantes de diez años. Nuestro objetivo es averiguar qué palabras utilizan los niños de 4º curso en una tarea escrita en un segundo idioma. En particular, nuestro objetivo es detectar posible disparidades entre la producción escrita de alumnos y alumnas. El análisis de nuestro corpus nos aporta datos que nos permiten extraer conclusiones de crucial importancia para la enseñanza y el aprendizaje del inglés. Las diferencias son ligeras pero notables, y contradicen la hipótesis de Jepersen y otros: las alumnas utilizan más tipos y más recurrencias que los alumnos, sus palabras son más largas, y sugieren una capacidad mayor de memoria que la de los alumnos. Asimismo, hemos observado algunos aspectos interesantes, tales como una cierta inclinación hacia la masculinización en el lenguaje de las chicas y una tendencia a crear situaciones humorísticas reflejadas exclusivamente en las composiciones de los chicos.Ce travail fait partie d’un projet de recherche réalisé à l’Université de la Rioja. Dans ce travail nous avons analysé un corpus de 271 compositions écrites par des élèves d’environ dix ans. Notre objectif est celui de déterminer quels sont les mots utilisés en langue étrangère par des enfants de cet âge et, surtout, essayer de détecter d’éventuelles divergences entre les filles et les garçons de cet âge. Il y a, paraît-il, un consensus sur le fait que, par des raisons biologiques et culturelles, la langue parlée par les femmes est différente de celle qui est parlée par les hommes. Cependant, l’âge où ces différences se manifestent n’est pas évident à cause de rares études sur le thème du lexique concernant cet âge. C’est justement ce vide celui que nous essayons de remplir avec notre recherche. L’ analyse de notre corpus nous a fourni des données essntiels pour l’ enseignement d’ une L.E. Les différences existent et, contrairement à la thèse de Jaspersen ainsi que d’autres auteurs, les femmes utilisent plus de «types» et «token» que les hommes. D’ailleurs, les résultats nous indiquent aussi que les mots utilisés par les femmes sont plus longs. Une autre abservation intéressante: la masculinisation du langage chez les filles ainsi que l’emploi de l’humour chez les garçons