( a68 ) aux deux continents. Nous nous approchâmes du désert, qui marchoit à nous; f car, comme l’ont dit les anciens Egyptiens,c’est le tyran T hy pli on, qui envahit 9 sans cesse l’Egypte. Les mon tagnes étoient encore à deux lieues, et nous touchions aux dunes, qui sont l’ourlet entre les déserts et les terres cultivées. Pendant que nous faisions halte on vint nous dire que les Mamelouks en étoient aux mains avec nos avant-gardes : on fait des nouvelles à Paris d’un quartier à l’autre, on en fait aussi dans une division de l’avant-garde au grand corps ; mais comme à Tannée il n’est jamais permis de les rejeter quand elles sont possibles, celle-ci pressa notre marche : nous ne trouvâmes point l’ennemi, et vînmes coucher près du village de...